Sortie du 18 décembre

De nouveau de la neige et du froid en ce dernier samedi d’automne. Donc pas de vélo, mais rando sur proposition de Bruno, notre spécialiste attitré des Monts d'Or qui a plus d'un circuit dans son sac. Grosse affluence à Couzon, avec 25 partants (dont 9 féminines) qui ont revêtu la parfaite panoplie du marcheur hivernal (on aperçoit même une paire de raquettes sur un sac !).
Ça commence par la montée Georges-Lyvet, puis par un rude sentier enneigé jusqu'à atteindre la route du Génie. Le relief s'adoucit en prenant vers le nord une succession de pistes forestières (Chemin des Chèvres, des Grolles, des Chasseurs, du Bois des Cieux…) qui nous amènent juste au-dessus de Curis avec vue sur Neuville et Genay.
Retour direction sud par le Chemin du Pinay bordé de murets. Passage près des vestiges d'une maison dont il ne reste que les montants et le linteau d'une porte de pierre. Comme si d'accueillants habitants-fantômes nous y invitaient, nous y faisons la pause avec en-cas et gorgées de café chaud…
Peu après, nous voilà à la Croix Vitaise (438 m) et à la route qui permet de passer du vallon de Poleymieux à la vallée de la Saône. Après quelques mots échangés avec des vététistes (routiers ce jour), nous continuons par la piste enneigée en direction du Mont Thou.
À mi-distance, 10 marcheurs choisissent de rentrer en descendant au plus court sur Couzon. Tandis que Bruno emmène les 15 autres sur une variante, sorte de parcours du combattant en s'approchant de la zone militaire : montée soutenue dans le bois jusqu'à 200 m du Mont Thou, puis descente aussi sec, chacun comme il peut, à travers champs dans 20 cm de neige, puis bois et broussailles, en suivant le tracé du fameux Trail des Cabornis !
Nous retrouvons confort et sécurité sur la route au niveau de la source du Rochon ; illusion…, car c'est sur une plaque de verglas du Chemin de l’Écoran que l'un de nous glisse et chute (sans gravité grâce au sac à dos).
Arrivée à 16h50 après 11 km et 600 m de dénivelé, heureux de clore l'année sur une aussi belle sortie en commun, même sans nos chères montures. Car nous les ménageons pour qu'elles nous emmènent encore loin en 2011 !

Sortie du 11 décembre

La neige a fondu, le froid est supportable, alors priorité au vélo ; d'autant qu'il nous faut digérer tout ce qu'on a vu et entendu la veille lors de l'AG du club, et continuer par les travaux pratiques.
Donc, une sortie d'entretien au programme, d'une rive à l'autre de la Saône.
Départ via Curis ; le groupe 3 rallie là 2 cyclos et se retouve à 12 dont 5 féminines. Ciel gris, mais avec quelques strates orangées et bleues qui suffisent à nous donner du tonus pour traverser à bonne allure la plaine de Chasselay puis l'Azergues.
Après Morancé et Lucenay, retour vers la Saône qui, entre Anse et St-Bernard, sort déjà de son lit, mais nous laisse encore passer.
Remontée de la vallée du Formans, d'abord rive droite avec la variante de Didier M. par le chemin du Bois du Lys, puis rive gauche par d'autres routes aux noms aussi rustiques (chemins du Renard, du Bois…). Ce qui nous amène à la route d'Ars et à sa grimpette en direction du sud.
Pause à la ZI de Reyrieux avant de poursuivre avec un léger vent de dos jusqu'à Civrieux. Là, 5 cyclos proches de leur domicile, quittent le peloton qui poursuit sur la route de St Trivier, route traîtreuse souvent rectiligne et assortie de quelques bonnes côtes. Mais on en vient d'autant mieux à bout qu'elle nous offre un splendide panorama de fin du jour : Monts d'Or assombris, Monts du Pilat sur ciel doré, Fourvière se préparant à la dernière soirée de la fête des Lumières…
Presque à regret, nous nous laissons glisser jusqu'à FSM que nous retrouvons à 16h35 après une boucle de 54 km. Même pas frigorifiés, mais ragaillardis pour affronter en forme les 3 dernières semaines de l'année, celles des obligations, des bilans… et aussi des projets.

Sortie du 4 décembre

L'hiver en automne persiste et signe ! Plus froid que samedi dernier, plus de neige (15 cm en bord de Saône) et, malgré --ou à cause de-- cela, plus de marcheurs (21 dont 1/3 de féminines) encore plus équipés (guêtres, bâtons…) ! Tous prêts à l'aventure sous la conduite de Bruno, le guide renommé des Monts d'Or qui a donné rendez-vous aux amateurs de paysages enneigés à 13h30 au pont de Couzon.
Départ sous un frais soleil en direction de St Romain et de son cimetière. Après avoir rejoint le sentier du Grand Tour des Monts d'Or, nous le quittons peu après pour contourner en sous-bois l’Ancienne Batterie de la Fréta et attaquer une rude montée dans une épaisse couche de neige fraîche.
Nous voici sur le sentier des rapaces avec comme repère direction sud, le haut de la tour relais du Mont Cindre tout proche. Pas de rapaces visibles en cette saison, mais quelques promeneurs batifolant dans la poudreuse et quelques VTTistes équilibristes.
Après quelque 100 m sur la Route des Crêtes "mise au noir" par les professionnels du déneigement, petite pause au lieu-dit ''Pierre Blanche'' sous un pâle soleil ; l'occasion d'échanger divers remontants et, chose exceptionnelle, de voir émerger des sacs quelques thermos de café ou thé !
Reprise sur tapis blanc vers le nord pour rejoindre le hameau de Salagon par un sentier en descente fort étroit. Mise à contribution obligatoire des bâtons, alors que notre guide Bruno s'en passe aisément et sort à peine les mains qu'il garde d'ordinaire dans le dos...
Après Chanelette et le bassin à salamandres, changement brutal de pente : il faut grimper, et maintenant dans la neige fondante et presque la boue. Ça passe, d'autant qu'un endroit difficile est aménagé avec un court escalier en bois avec rampe.
Puis après Pélocet, c'est la plongée à travers bois. Passage près d'un tunnel de carrière et de vestiges de l’aqueduc romain des Monts d’Or qui, prenant sa source dans le vallon de Poleymieux, long de 26 km et en pente de 1,4 mm/m, était destiné à alimenter Lugdunum.
Notre sentier se termine à la source du Rochon. Plus qu’à descendre la route du même nom pour atteindre Couzon en bon état, à condition d'éviter la chute, mais pas les glissades pour certains (…), sur une pernicieuse plaque de verglas en plein centre !
Arrivée à 16h35 alors qu'il fait -2°C.
Au final, 10 km de marche dans la neige fraîche tout près de chez nous. Occasion si rare que ça valait le coup de consentir à n'être pas cyclo ce jour. De quoi se dire au retour : "Toujours ça de pris !".

Sortie du 27 novembre

Après le récent été indien, voilà sans transition l'hiver en plein automne : il a neigeoté la veille, le froid est là et le verglas est possible. Donc, vélo au repos. Mais pas Bruno qui, grand adepte de footing dans les Monts d'Or, convie les amateurs de marche à venir arpenter avec lui son terrain de prédilection.
C'est ainsi que 18 cyclos reconvertis en randonneurs pédestres bien équipés, se retrouvent à 13h30 au Pont de Couzon rive droite. Un seul groupe (l'AC3F n'ayant pas encore défini de subtils niveaux dans le domaine de la marche…) avec exactement la moitié de féminines.
D'emblée, ça monte, et ça réchauffe ! D'abord Chemin de l’Écoran, source du Rochon, tunnels de carrière des Torelles qui nous rappellent la grande époque de la pierre jaune de Couzon, avec ses zones d'extraction et son charriage jusqu'à la Saône.
La montée se poursuit à l'abri en forêt sur un fin tapis de neige. Passage près d'une des quelque 300 cabornes des Monts d'Or, puis la grosse boule du radar "Palmier" plantée au sommet du Mont Thou (609 m) est en vue.
Sommes-nous repérés ? Nous nous approchons sans peur et sans reproche… mais nous arrêtons à distance respectable au niveau de la table d'orientation.
Petit vent froid, pieds dans quelques cm de neige, panorama plus visible sur la table de lave qu'en réel. Néanmoins, entre les nuages, des rayons de soleil illuminent Lyon et quelques parcelles de la Dombes. Bref arrêt seulement avant d'attaquer la descente côté St Romain. Pause à une autre caborne, passage au hameau de Montoux, à Salagon, puis descente rapide en sous-bois (en remarquant le petit abreuvoir à salamandres) jusqu'à St Romain.
Arrivée à Couzon à 16h35. Soit 3h pour faire une dizaine de km. L'allure fut modérée, ce qui permit les bavardages, mais régulière, ce qui permit de roder les mécaniques (humaines) pour la marche. Car qui sait si ce rodage ne va pas s'avérer bien utile pour envisager d'autres sorties pédestres vu l'hiver qui s'annonce ?

Sortie du 20 novembre

En l'absence d'Aline et Robert, c'est Bernard C. qui prend la tête de la quinzaine de cyclos (dont 4 cyclotes) même pas intimidés par une météo bien incertaine.
Avec comme parcours de base celui de la 1ère pédalée de St Germain (février 2009) qui passait par Châtillon, Alix, Lachassagne, et avec quelques improvisations sur le terrain pour corser le tout. Au final, une soixantaine de km.
Une crevaison ; du crachin à partir de 16h. Beaucoup de chance puisque la pluie aura attendu l'arrivée du groupe vers 16h45 pour se mettre sérieusement à tomber.

Sortie du 13 novembre

Pas d'erreur, l’été de la St-Martin nous a donné rendez-vous à Fontaines-St-Martin, avec 18°C et un soleil à faire chatoyer les maillots de tous les cyclos.
Le groupe 3 quelque peu corpulent, se scinde d'emblée en 2 : Aline derrière (4 cyclos dont 2 féminines) et Robert devant (17 cyclos dont 6 féminines). Au programme du jour : la Dombes en couleurs.
Le vent de sud nous pousse d'abord amicalement sur le plateau. Mais dès Romanèche, il reprend ce qu'il nous a donné (comme souvent, comme bien d'autres…). Nous voilà freinés, mais c'est pour mieux nous faire profiter du splendide panorama du Mont Blanc enneigé et de toute la chaîne des Alpes scintillant au loin.
Au Montet, près de Jailleux, de nouveau un vent de dos bienvenu pour grimper la pente du Chemin de la Mairie de Cordieux. Pas d'arrêt ici, car la tradition exige que ce soit un peu plus loin, sur la place du Montellier, "LE" lieu consacré de la pause des cyclos en toute saison !
Puis, via Le Charpenet et Le Drilleret, petite route zigzagante jonchée de feuilles mortes multicolores. Mais c'est sur des gravillons qu'Odile dérape en abordant la route du Boillet. Chute à vitesse réduite provoquant un petit choc à la hanche et au coude et, comble du malheur, quelques éraflures à la peinture et à la guidoline du beau vélo… Rien de grave puisqu'en remettant tout debout, tout fonctionne !
Et ça repart à bonne allure en s'imbibant de la douce chaleur du soleil, comme les hérons blancs au bord des étangs irisés de Birieux, comme les bœufs nonchalants de St-Marcel, comme les blés d'hiver qui sortent juste de terre vers Monthieux…
Après St-André-de-Corcy, traversée de Mionnay, mais aux dires de certains, le Chemin de la Griotte est coupé un peu plus loin à cause des travaux de l'A432. D’où petit demi-tour pour le golf, Tramoyes et Les Échets. Nos ombres s'allongent sur les talus puis disparaissent avec le soleil, mais un lumineux ciel clair nous guide jusqu'à FSM.
Arrivée à 17h pile au bout de 71 km. Ce fut un peu rapide pour le groupe 3 qui prévoit de rouler à 20-22 km/h hors arrêts ! La faute à l'été de la St-Martin qui nous a mis en état de grâce ?

Sortie du 6 novembre

Ciel nuageux, mais douce chaleur automnale. Si bien que tous les cyclos, privés de sortie samedi dernier pour cause de pluie, piaffent d'impatience sur la place Jean-Moulin dès 13h15 ! Et à 13h30, ça démarre comme une envolée de moineaux, laissant la place à son calme ordinaire.
Direction Vallée d'Azergues/Dombes pour le groupe 3 qui, après avoir récupéré 3 personnes à Curis, se retrouve fort de 21 cyclos dont 7 féminines ! Ce gros peloton s'étire, se scinde aux carrefours, coince les voitures, suscite la curiosité des piétons…, mais tout se passe correctement et dans la bonne humeur.
Enfin la passerelle de Lozanne juste pour nous ! Pause à Châtillon avant de traverser le ruisseau d'Alix et d'attaquer la grimpée pour Charnay (4 km à 5% de moyenne). Arrivée en ordre dispersé et regroupement devant la mairie. Surprise ! Nous y trouvons les 8 cyclotes et cyclos du groupe 4 montés par Morancé, l'occasion d'agiter les langues tout en reposant les jambes…
Puis par la route des crêtes bordée de vignes rougeoyantes, nous voici à Lachassagne. Descente de la Route de la Colline pour longer l’Azergues en évitant le centre d’Anse. Passage par St-Bernard pour rejoindre Trévoux.
Certains choisissent de rentrer par la vallée de la Saône. Les autres se hissent au niveau du château pour atteindre le plateau de la Dombes. Là un peloton moins rapide se forme. Et 8 devant, dont Fabienne notre nouvelle cyclote, rejoignent Civrieux sans apercevoir les autres derrière eux, mais qui suivront à peine plus tard.
Nous nous affairons à filer plein sud, car la nuit tombe tôt maintenant. Tandis que des agriculteurs s'affairent à récolter les derniers maïs, car la pluie est annoncée pour le lendemain.
Arrivée à FSM à 16h55, soit à une heure correcte pour ne pas avoir besoin d'éclairage sur le vélo. Mais avoir un gilet jaune serait sûrement une bonne précaution pendant la période d'heure d'hiver.
Donc 66 km de parcourus en terrain moyennement bosselé, ce qui a permis aux costauds de se reposer un peu, à certains de forcer un peu, à d'autres de raccourcir un peu, et à tous d'être semble-t-il satisfaits !

Sortie du 23 octobre

Le soleil, resté bien timide la matinée, fait une brillante apparition à l'heure du RV de 13h30, flanqué d'un certain vent du sud. D'accord pour qu'ils nous accompagnent !
Le groupe 3, déjà conséquent au départ, s'étoffe de 3 autres participants à Curis et se retrouve à 14 cyclos dont 3 féminines et nos 2 anciens, Henri et Pierre. Direction les Monts du Lyonnais.
À Lozanne, nous prenons, sans traverser l'Azergues, le peu connu Chemin de Montgilloux qui nous amène à la D70. Puis c'est tout droit plein sud (et donc plein vent ce jour) pour atteindre Lentilly. Là, Aline, surbookée, doit déjà prendre le chemin du retour.
La route devient plus agréable, avec vues sur Lyon, la vallée du Rhône et les Alpes pour arriver à Pollionnay. Pause sous les platanes. Aucune trace du rallye des "Feuilles Mortes" de ce jour qui partait du stade entre 11 et 13h ; aucun maillot AC3F égaré dans les parages…
Pour nous, direction ouest pour aborder par petits groupes la grimpée (3 km à 6% de moyenne) du col de la Croix du Ban. Pas question de s'arrêter pour ramasser châtaignes ou champignons comme le font plusieurs familles motorisées ; nos sacoches (si nous en avons) n'y suffiraient pas, et notre rythme en souffrirait !
Petit arrêt au col (609 m) avec petit en-cas avant de descendre rapidement sur St-Pierre-la-Palud, cité minière ayant exploité la pyrite de fer jusqu'en 1972 (À noter la présence d'un intéressant musée de la mine implanté sur l'ancien site d'extraction).
Regroupement à St-Bel en vallée de la Brévenne. 8 cyclos se laissent séduire par le large plat descendant menant directement à l'Arbresle, tandis que les 5 autres préfèrent la route buissonnière qui les fait d'abord monter à Savigny. Puis petit parcours en crête pour rejoindre à leur tour l'Arbresle.
En longeant la Brévenne, voici Lozanne ; en longeant l'Azergues, voici Les Chères ; puis en retrouvant la Saône via Curis, nous finissons par atteindre FSM à 18h10. Soit après 83 km et 850 m de dénivelé.
Nos compagnons du jour, soleil et vent du sud (modéré), nous ont assuré une température clémente. Nous leur donnons rendez-vous pour nos prochaines escapades, mais ils n'ont pas répondu…

Sortie du 16 octobre

Météo maussade, fraîche et même pluvieuse dès le matin. Comme ça n'empire pas à l'heure de sortir le vélo, sortons… au moins jusqu'à FSM.
La place Jean-Moulin, si animée et colorée samedi dernier, est déserte. Mais arrivent bientôt sous la bruine, d'abord Christine tout sourire sur son vélo neuf, puis Paul R. le sien dans sa voiture. Celui-ci se réservant pour une sortie le lendemain à Bully, préfère s'abstenir de rouler ; mais se fait photographe et chaleureux supporter du duo de cyclos (couzonnais tous 2) qui démarrent sans tergiverser à 13h33.
Direction le Sud-Beaujolais. Traversée de la Saône, montée à Curis tandis que le crachin cesse, mais non le vent du nord sous un ciel très gris. Après Lozanne, voici les pierres dorées de Châtillon et de Chessy-les-Mines, les vignes empourprées de Charmoiré, la rude traversée du Nizy, puis Le Bois-d’Oingt. Les cyclos sont tellement rares qu'on les remarque, si bien qu'une aimable buisantine s’invite à nous prendre en photo sous le kiosque à musique encore fleuri.
Descente, traversée de l’Azerques et montée immédiate le long des pâturages pour atteindre Sarcey ; route de crête entre Azergues et Turdine avec vue sur les monts de Tarare et du Beaujolais enrubannés de nuages.
Passage près de la coopérative viticole de Bully et des travaux de l’A89, avant de descendre à Lozanne. Circulation intense, d’où l’on s’échappe par Chazay et Les Chères. Pas de poires sur les poiriers, mais celles-ci seront sur les étals le lendemain à Chasselay, car ce sera leur fête.
Nous rejoignons la Saône au bas de St-Germain ; puis vent de dos, Neuville est vite là. Pourquoi pas Montanay comme prévu ? Bien sûr, car le moral est intact qui nous permet de monter chacun à son allure, sans perdre le souffle, et de pouvoir converser sur la place de la Poype. Finition, toujours avec l'aide du vent, pour atteindre FSM à 18h20 au terme des 78 km de notre virée beaujolaise.
Il faut admettre que la chance a permis à cette sortie sans soleil, et finalement sans pluie, de se révéler bien agréable. Christine serait-t-elle la mascotte porte-bonheur ?

Sortie du 9 octobre

Grosse affluence sur la place Jean-Moulin sous un lumineux soleil d’automne.
Parti à 13h35 en direction du sud-Beaujolais, le groupe 3, fort de 15 unités, en intègre 2 autres à Curis. D’où un peloton de 17 dont 4 féminines.
Devant le château des Hautannes de St-Germain, 1ère crevaison; à l’entrée de Civrieux, c'est la 2ème ; et 100 m plus loin, voilà la 3ème ! Chaque fois, ce sont 6 mains expertes qui, sans rechigner et en 8mn, rendent aux infortunés cyclos une monture roulante.
Les soucis s’estompent le long de l’Azergues. Gosiers et gourdes se remplissent d’eau fraîche à l’ombre du château de Châtillon ; même pause à Alix avec 2 cyclos de moins rentrés au plus court.
Montée devant le four à chaux de Grange-Huguet puis devant le château de St-Fond. Traversée de Limas avant de revenir vers le sud en direction de Pommiers. Un groupe de 7 curieux fait un petit crochet pour aller voir Buisante, sa chapelle, sa table d’orientation et son cadran solaire analemmatique.
Sur la route des crêtes, ce groupe rejoint 2 cyclos du peloton initial, alors que les autres sont déjà descendus, qui sur Anse, qui sur St Pierre.
Nous poursuivons face au vent du sud chargé de l’odeur amère du moût des coopératives viticoles de la Bourlatière et de Charnay. Devant le vieil alambic, nous nous retrouvons à 6 pour la pause eau-photo-petits gâteaux…et aussi mécano, car une 4ème (et dernière…) crevaison est détectée juste avant de repartir !
Descente sur Morancé, et après la traversée de la plaine de Chasselay, ne reste plus que la Saône à descendre contre le vent pour en terminer à 18h20 à FSM.
Tout de même 76 km de parcourus et 630 m de dénivelé, avec pas mal de pauses volontaires ou non (record de crevaisons…) et pas mal de scissions du peloton pour court-circuiter l'itinéraire selon envies et obligations de chacun.

Sortie du 2 octobre

Belle sortie ! Tous les ingrédients étaient réunis pour que la sortie soit au TOP :
1- 10 personnes motivées et de bonne humeur ;
2- un soleil radieux (il fallait crémer !) ;
3- des effluves enivrantes tout au long de la route.
Nous avons vagabondé aux pieds des coteaux du BEAUJOLAIS en prenant soin de repérer les petites routes inhabituelles.
Évidemment, il y avait quelques surprises du côté de CHÂTILLON et CHESSY : nous n'oublierons pas la remontée vers la cave coopérative de BULLY, ni le retour par le chemin des Vignerons, ni la redoutable grimpette du cimetière de CHARNAY.
Mais quel délice ! La descente sur ALIX par le chemin des collines "déchire grave" comme on dit dans les lycées... et, comme dirait Gaston, il vaut mieux la faire dans le sens de la descente !
Retour à FSM tous groupés, avec 65 km au compteur (comme prévu ) et 700 m de dénivelé.
Nous avons même réussi l'exploit d'éviter le vent...
Un bon échauffement pour le Rallye du BEAUJOLAIS.
- Aline -

Sortie du 25 septembre

Il fallait une grande motivation pour sortir aujourd'hui : froid, vent, pluie..., un temps d'hiver !
15 cyclos de tous horizons attendaient pourtant au départ de 13h30 : des nouveaux, des convalescents, des battants..., mais aucun capitaine de route en vue !
Désireux de faire face aux intempéries, ils attendirent patiemment que les nuages déversent leurs seaux pour partir tranquillement en direction de ST-ANDRÉ-de-CORCY et ST- MARCEL.
2 groupes se constituèrent : le 1° conduit par MAILLAND/ MAILLAND et le 2° par Claude LENOBLE.
Je ne sais pas si Claude a pu finir son tour.
Le nouveau groupe 1 fit preuve d'une grande patience pour ne pas renoncer.
Parmi les nouveaux cyclos, nous notâmes 2 voisins de Bernard, nouveaux arrivants sur la commune de ROCHETAILLÉE (un jeune couple déjà bien entraîné).
Nous eûmes largement le temps de faire connaissance sous un chêne à ST-MARCEL pendant le 2° arrosage... copieux !
Mais notre patience fut récompensée puisque nous bénéficiâmes d'un temps tout à fait correct, voire ensoleillé, pour terminer la boucle par TRÉVOUX.
Retour à ST-MARTIN à 17h avec 60 km au compteur à 22 km/h de moyenne.
Juste de quoi satisfaire la curiosité de LINE et son mari, qui furent conquis...
- Aline -

Sortie du 18 septembre

Au menu du jour, une virée en Dombes accompagnée de fraîcheur, nuages et vent du nord. 7 cyclos sont partants, dont Henri notre doyen et Romain un jeune nouveau.
Aux Échets, nous sommes dépassés par le groupe 1 qui s'échauffe dans les règles de l'art avant d'attaquer les Monts d'Or. Pour nous, poursuite vers le golf de Mionnay, Romanèche et sa petite église trapue, la Saulsaie, St-Marcel. Virage à l’est pour frôler le Grand Étang de Birieux. Après passage au Charpenet, voici le château du Montellier non ouvert aux curieux en cette journée du patrimoine. Mais sous le balcon fleuri de la mairie, une pause s’impose.
Par le hameau de la Forêt, nous atteignons Pizay. Petite incursion sur le site de l'ancien château de Ste Croix, aujourd'hui "Domaine de Ste Croix" appartenant au comité d'entreprise d'EDF, mais ouvert à tous (restaurant, hébergement, équipements sportifs et culturels).
Rive droite de la Sereine pour atteindre Jailleux. Après un court arrêt, Henri et Marcel perdent le groupe ; croyant le rattraper, ils vont descendre à toute allure à Montluel, monter au Mas Rillier, et rentrer…, toujours en duo.
Les 5 du peloton restant, après attente au niveau du Montet, se résolvent à continuer via le Tremblay pour prendre la route de l’arboretum. Mais celle-ci, coupée par les travaux de l’A 432, contraint les cyclos à rouler et marcher un bon quart d'heure sur le gravier malgré chaussures et vélos inadaptés…
Descente à St-Maurice-de-Beynost. À Beynost, de nouveau des travaux, mais un simple et court rétrécissement pour remonter la Côtière. Au Mas Rillier, Gaston et Bernard C. rentrent chez eux au plus court. Le dernier trio lutte obstinément contre le vent du nord jusqu’aux Échets et finit par arriver soulagé à FSM à 18h05, clôturant ainsi les 80 km d'une escapade pré ou quasi automnale.

Sortie du 11 septembre

Il y avait foule sur la Place aujourd'hui. Il faut dire que le temps était au beau fixe, alors...
Peu de capitaines de route en revanche.
Notons le retour de Pierre-Yves.
Le groupe 2 s'est désintégré en un groupe 3bis emmené par Jean ; je ne sais pas où ils sont allés.
M'ont suivi une douzaine de cyclos et cyclotes motivés par un parcours alliant bosses et plaines.
L'objectif du jour était THEIZÉ.
Un bon échauffement jusqu'à CHÂTILLON nous permit de nous mettre en jambes pour monter sur ALIX, FRONTENAS, puis THEIZÉ.
Nous avons été récompensés par une grande descente jusqu'à BELLEROCHE.
Nous avons rejoint POMMIERS par le vallon très agréable du Château de St FOND.
Une halte à LACHASSAGNE a permis à Suzanne de se dégourdir les pieds.
Puis nous avons plongé sur ANSE pour un retour tonique jusqu'à COUZON où nous avons eu à déplorer une crevaison de notre nouvel adhérent André B.
Arrivée à FSM vers 17h45, en ordre dispersé comme souvent.
85 km au compteur, 647 m de dénivelé, 22 km/h de moyenne.
Encore une belle journée ma foi, dont nous avons pleinement profité.
- Aline -

Sortie du 4 septembre

Le groupe 3 s'est formé avec 15 participants désireux de se laisser guider sur les chemins de la Dombes, dont nos deux doyens, un nouveau participant Romain JAMBON, et 3 féminines.
Direction Le Montellier. Comme le dit justement Daniel : "C'est le ravito idéal ", avec un robinet, des bancs, des WC neufs ! Mais sans Robert, ses raisins et ses photos ; dommage !
Nous avons rejoint Versailleux pour atteindre le but de notre promenade : l'ABBAYE des DOMBES. Visite pour tous !
Nous devons aux moines de cette abbaye l'assèchement des marais du secteur.
Après une halte gourmande au magasin ("Goûtez la MUSCULINE, c'est délicieux, et excellent pour les cyclistes" d'après le vendeur), nous avons mis le cap sur MARLIEUX pour rejoindre le parcours du retour de l'AUDAX jusqu'à Monthieux.
Poussés par le vent, nos doyens ont donné le top départ pour une course rapide vers REYRIEUX.
Quel peps !
Un retour tranquille par Parcieux a permis à certains de délasser leurs jambes.
Arrivée à FSM vers 18h en ordre dispersé, après 85 km à 23,1 km/h.
Belle balade, sans vent.
Les langues se sont bien agitées ; normal pour un retour de vacances !
- Aline -

Sortie du 28 août

Ciel gris et humide au départ de la dernière sortie-journée programmée à 7h30. Un seul présent au départ : Robert, dont la fidèle monture, gardant pugnacité et moral par tous les temps, est ravie de l'emmener explorer de vieilles cités à l'est de FSM (Crémieu, Pérouges, Chalamont).
Vers Mionnay, une voiture s'arrête à leur niveau. C'est Suzanne et Patrick C., qui viennent déclarer forfait pour cause de pluie à leur réveil ce matin. Dommage ! Surtout qu'il n'y aura que quelques gouttes lors de la traversée de Tramoyes et que ce seront les seules de la journée.
Vent de dos, descente à la Boisse, traversée du Rhône au pont de Jons, puis incursion dans le département de l'Isère pour atteindre Crémieu la médiévale, enserrée de ses collines St-Hippolyte et St-Laurent coiffées d’anciens remparts et châteaux, et conservant ses halles en bois couvertes de lauzes du XVème siècle.
Après visite, remontée vers le nord, nouvelle traversée du Rhône à Loyettes et de l'Ain à Port Galland avant de monter à Pérouges où ses vieilles pierres et ses galettes régalent artistes et touristes. Petit arrêt-goûter à Chalamont.
Puis côtoyant les étangs, c'est le chemin du retour, le moins direct possible, puisque le vent est favorable, qu'un doux soleil finit par se montrer et que la monture de Robert voudrait encore aller loin. Mais il faut savoir la ménager… en l'obligeant à retrouver l'écurie à 17h30 après 146 km de chevauchée solitaire et vagabonde.

Sortie du 21 août

Superbe et chaude journée d'été annoncée. À 7h30, les cloches de FSM semblent célébrer la présence de 2 fois plus de cyclos que samedi dernier, (soit 1x2 = 2) ; qui ont ce jour pour objectif de parcourir le circuit sud des étangs de la Dombes.
Dès Civrieux, le micro-peloton s'étoffe avec Patrick, puis accueille Suzanne avec grand plaisir à Monthieux. Si bien que c'est un quatuor qui se met à suivre les panneaux à poisson bleu et à point rouge jalonnant le circuit prévu.
Les prés sont encore perlés de rosée tandis que nos fronts se perlent déjà de sueur. Villars-les-Dombes se réveille ; la tour du Plantay veille sur son étang ; St-Nizier-le Désert est encore désert. Peu après la chapelle rurale abandonnée de Ronzuel, la route se poursuit par un chemin de terre ; petit retour en arrière pour préserver le confort de nos roues et passer à Châtenay.
Descente de la côtière jusqu'à Villette-sur-Ain au lavoir inondé de fleurs. Route ombragée montante, puis en balcon, qui contourne le cynodrome de Châtillon-la-Palud où se déroulent des courses de lévriers.
Encore un effort sous la chaleur,via Crans, pour atteindre à 12h20 le cœur de Chalamont. Surprise, nous y sommes attendus ! Par Odile, partie de FSM peu après 8h. Pique-nique commun sur l'accueillante terrasse d'une boulangerie-pâtisserie.
Petite visite, et à 13h30 le quintette repart sous un chaud mais supportable soleil. Passage à Versailleux, Joyeux et, comme toujours, arrêt rafraîchissant au Montellier.
Au Cazard, l’étang Chiroland, en période d'"assec", est un champ de verts maïs, tandis que celui de Birieux, en période d'"évolage", frisotte sous la brise du nord. Nombreuses cigognes vers St Marcel qui suivent le labour d’un champ.
Passage à Monthieux où nous laissons la vaillante Suzanne, puis peu après, le véloce Patrick. En poursuivant par St-André-de-Corcy et Mionnay, le trio finit par lâcher le guidon à 16h30 à FSM, au bout de 143 km. Un peu "sonné" par la chaleur, mais toujours autant séduit par les paysages dombistes.

Sortie du 14 août

Matin frisquet sur la place Jean Moulin de FSM à 7h30. Les cloches ont beau sonner l'angélus avec entrain, un seul pèlerin est là avec son vélo. Nécessaire et suffisant pour que le départ soit donné, direction Beaujolais Vert avec pique-nique au vert.
Échauffement sous un timide soleil via Curis. Un peu de circulation à Lozanne, puis c’est le grand calme sur les petites routes bordées de vignes qui conduisent à Alix, Theizé, Oingt.
Après avoir salué le flegmatique Saule d’Oingt, montée en forêts au col du Chêne (725 m) et du Joncin (735 m). Descente rapide sur Chamelet (310 m) pour traverser l’Azergues et grimper aussi sec sur l'autre versant jusqu'au col de la Croix de Thel (650 m).
Agréable parcours en balcon avant de descendre à Valsonne au bord de la rivière du Soanan. Très peu d'animation alors qu'il est juste midi, mais la nouvelle épicerie du village est bien ouverte ; quelques achats en guise d'inauguration avant l'installation pour un paisible pique-nique.
Montée ombragée aux cols des Cassettes (622 m) et de la Croix Paquet (598 m). Succession de petites bosses sur des routes étroites et tortueuses jusqu’à Dareizé. Après ce décor sauvage, voici l’accueillant St-Loup dont le célèbre fleurissement est à son comble à cette époque de l'année.
Retour en vallée d'Azergues via les Olmes et Sarcey. Détours vagabonds et variés par les vieilles pierres de Chazay (avec la porte Baboin célébrant la mémoire d'un héros légendaire du 14ème siècle : le Chevalier Jehan du Mas, dit "le Baboin"), par les vergers des Chères, puis par les décors ferroviaires de St-Germain.
De Neuville, dernière grimpée à Montanay. Les tournesols, si orgueilleux il y a quelques semaines, semblent saluer le cyclo solitaire en gardant leur lourde tête religieusement inclinée… Il n'a pourtant rien fait d'extraordinaire, sinon 127 km et 1670 m de D+ en prenant son temps, soit une sortie de vacancier ; mais sans voir d'autres vacanciers, et c'est ça qui est extraordinaire !

Sortie du 7 août

Belle météo en perspective juste au mitan de l'été. Une nouvelle sortie à la journée s'impose et ce sera dans la paisible Dombes en suivant le "circuit nord de la route des étangs", l'un des trois circuits touristiques de la région balisés par un sympathique poisson bleu stylisé sur fond blanc.
Y a-t-il des partants ? Oui, 2 au départ de FSM à 7h30, dont Odile, qui, revenant de gravir de grands cols alpins à vélo, souhaite se "reposer", mais sur son vélo… Puis, lors du passage à Monthieux à 8h30, Jacques Clé., passionné notoire d'ornithologie, se joint à nous.
Le trio trouve à Lapeyrouse les premiers panneaux du circuit nord qui fait route commune avec le circuit sud jusqu'à Villars-les-Dombes via le château de la Grange.
Délaissant le Parc des Oiseaux, nous poursuivons en admirant le donjon en briques du Plantay, puis faisons une pause à l’Abbaye Notre-Dame des Dombes, là où est fabriquée depuis plus de 100 ans la fameuse musculine G, "association judicieuse de constituants énergétiques : pulpe de viande crue (50%), sucre, miel, fruits", censée fortifier les jeunes, les vieux, les sportifs… Nous en mâchons une pastille tout en rêvant à notre prochain casse-croûte…
Mais ce n'est pas l'heure. Les panneaux au poisson bleu nous conduisent à St-Nizier-le-Désert, puis, après avoir frôlé Dompierre-sur-Veyle (l'extrême est du circuit), nous zigzaguons avec bonheur parmi les étangs dont Jacques nous nomme avec précision les hôtes : cigognes, cygnes tuberculés, mouettes rieuses, guifettes, hérons cendrés, échasses blanches, milans noirs…
Crevaison d'Odile juste avant l’entrée à Châtillon-sur-Chalaronne ''aux 4 fleurs''. Circulation intense ; marché hebdomadaire sous les immenses halles d'origine médiévale, l'occasion de s'imprégner de l'ambiance locale tout en faisant quelques provisions que nous dégusterons sur les berges ombragées de la Chalaronne.
Le poisson bleu nous aura attendus une bonne heure avant de nous reprendre en main pour poursuivre la visite buissonnière de ses terres d'élection via Romans, St-Germain-sur-Renon, Bouligneux et son château à tour tronquée, Ste-Olive, Ambérieux. Sa mission accomplie, ce guide silencieux mais précieux nous abandonne à Lapeyrouse, avant que Jacques fasse de même à Monthieux.
C'est donc en duo que nous savourons les derniers km sous un agréable soleil en passant par St-André-de-Corcy et Tramoyes. Bouclage de la sortie de 160 km vers 18h, soit 10h30 après avoir quitté FSM.
Nous avons pris le temps de regarder, de s'arrêter, de musarder, mais il reste encore tellement à voir et à dire sur la modeste et mystérieuse Dombes…

Sortie du 31 juillet

Beau temps idéal, ciel de carte postale, soit l'occasion ou jamais de se décider pour une sortie à la journée. Et c'est ainsi qu'un trio de cyclos prend le départ à 7h30 pour un long périple en direction des Monts du Lyonnais.
D'abord Lozanne, puis tout droit plein sud avec l'aide d'une légère brise de dos pour atteindre Lentilly. Premiers lacets en bordure de forêt jusqu'à Pollionnay, puis en pleine forêt jusqu'au col de la Luère (714 m). Par la route des Crêtes, nous voilà bientôt au Col de Malval (732 m) avant d'effleurer Yzeron en dominant l’étang de Soleillant en cours d’aménagement.
Montée au Col de la Croix de Part (811 m), puis, via Montromant blotti dans le vallon du Rossand, on se laisse glisser jusqu'à la vallée de la Brévenne et à Ste-Foy-l’Argentière. Quelques achats, et le parc municipal ombragé nous accueille pour le pique-nique de 11h35 à 13h10.
La digestion continue en s'élevant de 200 m pour atteindre St-Laurent-de-Chamousset avec à la clé un bon petit café. Puis parcours vallonné en balcon, vent léger, soleil bienveillant, villages assoupis. Tout est là pour savourer l'instant et laisser l'esprit vagabonder…, si bien qu'après Brullioles, nous nous retrouvons de façon imprévue à Montrottier !
Il suffit d'habiller l'erreur en variante, et nous poursuivons par St-Romain-de-Popey pour traverser la Turdine et arriver à Sarcey. Faisant nôtre la devise du village ("Nous tenons bon"), nous abordons vaillamment le retour en rejoignant Lozanne. Plein d'eau au cimetière de Civrieux, et ne restent plus que 25 km pour rallier FSM.
Arrivée à 17h10, sous le même ciel pur que le matin, mais avec 1900 m de dénivelé et 147 km de plus dans les jambes.
Cette superbe journée estivale a su transformer cet effort en plaisir !

Sortie du 24 juillet

Sortie matinale pour la 4ème fois consécutive ; non pour cause de canicule, mais l'habitude est prise... et convient tout-à-fait à un trio de cyclos lève-tôt encore présents dans le secteur.
Ciel à peine voilé et tout juste 15°C lors du départ à 7h30. Montée sur le plateau de la Dombes, puis direction sud avec un agréable vent de dos pour atteindre Le Mas Rillier. Descente à Miribel. Pause obligatoire mais divertissante pour… voir rouler successivement 2 trains à un passage à niveau fermé.
Nous coupons l’A42 assez chargée en ce jour de grand départ, effleurons à Thil le canal de Miribel avant de se remonter vers le nord via Niévroz. Après Dagneux, grimpette jusqu'à Bressolles, situé juste en bordure de la Côtière, et bien connu pour ses fours à pain encore en état de marche.
Traversée d'une zone de grandes cultures ; certaines sont en pleine croissance (maïs de 2 m de haut en cours de floraison et d'irrigation) ; d'autres sont tondues, et ne restent que de rugueux tapis blonds parsemés d'énormes rouleaux de paille abandonnés sur place après le travail des engins.
Passage à Faramans avant la halte classique au Montellier. Deux sympathiques Montiliennes nous content les hauts et les bas du développement de leur vaste commune de seulement 170 habitants.
En zigzagant parmi les étangs de Birieux, St Marcel et Romanèche, le vent nous devient plus favorable, même s'il est parfois chargé d'effluves un peu spéciales qui nous rappellent qu'à la campagne, il n'y a pas que de bonnes odeurs !
Poursuite par le golf de Mionnay en expansion, puis par Cailloux en urbanisation pour clore à FSM notre boucle de 87 km à 12h10.
Puisque nous étions partis à point, nous arrivons aussi à point, sans trop courir (encore que, pour Robert…). Ce qui nous donnera le temps de récupérer avant d'assister à l'avant-dernière étape du Tour de France, celle où Alberto Contador doit s’approcher de sa 3ème victoire du Tour.

Sortie du 17 juillet

Pas de canicule annoncée ce samedi, mais le départ est maintenu de bonne heure (7h) pour "allonger" la matinée et éviter une éventuelle soupe à la grimace liée à un retour tardif à la maison...
Sous un ciel couvert et avec un léger vent du nord, 3 cyclos prennent le départ en direction des Pierres Dorées.
Après Curis, Chasselay, Civrieux-d’Azergues et Lozanne, nous atteignons Châtillon qui commence à s’animer autour de son marché coloré. À 8h30, Chessy est encore provisoirement endormi, alors que ses mines de cuivre le sont définitivement.
Après la montée des Écublises, une courte averse (la 1ère et la dernière de la journée) nous oblige à nous abriter quelques minutes. Pause au Bois d’Oingt sous le kiosque à musique où un couple du village, féru de vélo, nous entretient de nouvelles du coin et se fait photographe pour immortaliser le trio AC3F entourant le tout jeune fiston et sa maman.
Descente aux Ponts-Tarrets et montée à Sarcey. Sous le célèbre "tilleul de Sully" au tronc évidé, et puisque l'ambiance est aux vacances, nouvelle causette : un autochtone se met à faire la gazette locale, puis un cyclotouriste de passage se joint à l'assemblée pour se reposer tout en nous racontant ses périples vélo. En effet, parti de Paris, il rejoint en solitaire Sisteron par des routes buissonnières improvisées, chargé sans trop, faisant ses 120 km/jour sans hésiter à mouliner et à mettre pied à terre quand il le faut.
Presqu’à regret, nous quittons nos compagnons de hasard. Chemin des Vignerons entre Azergues et Turdine ; cultures, cave coopérative, mur d’escalade jalonnent notre itinéraire. Nous retrouvons Lozanne et Marcilly, puis via le château de Janzé et Bois-Dieu, arrivons à Limonest. Puisqu'aujourd'hui le soleil est caché, c'est par la route du Château de la Barollière que nous montons au Mont Verdun (612 m).
Descente sur Poleymieux, puis Neuville. Et pour ajouter une pincée de dénivelé, grimpée à Montanay. La Dombes nous accueille avec un malicieux rayon de soleil qui fait flamboyer les champs de tournesol. Ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à FSM que nous retrouvons à 12h20 après 85 km et 1110 m de D+.
Oui, il fallait bien partir à 7h pour profiter des rencontres et conversations inopinées et pour arriver au final dans le bon créneau horaire !

Sortie du 10 juillet

Encore la canicule annoncée pour ce samedi, encore un départ avancé, et encore plus tôt que la dernière fois, soit à 7h.
Trois cyclos matinaux se retrouvent au RV. La fraîcheur est toute relative, mais le soleil reste voilé quand ils démarrent par Cailloux et Les Échets pour le plateau de la Dombes. Crevaison intempestive de Robert réparée à 6 mains avec maestria.
Bonheur de rouler dans la campagne silencieuse et sur des routes désertes via Romanèche puis St Marcel ; bonheur de se laisser charmer par le défilé coloré des maïs vert sombre, des blés blondissant et des tournesols regardant sans ciller le soleil, via Monthieux, Rancé, Misérieux, Ste-Euphémie.
Descente du vallon du Formans et traversée de la Saône pour arriver à Anse où nous nous retrouvons nez à nez avec le groupe 4 (Monika et Pierre-Yves) au pied d'une rare et donc précieuse borne-fontaine.
Poursuite en longeant l'Azergues, puis en passant à Lucenay et Morancé. Aux Chères, direction plein sud pour attaquer, en suant, la montée de Limonest. Là, rencontre de 2 cyclos de connaissance dont Virginie. De concert, nous prenons la route de la Glande bien ombragée et, par la Base Militaire, atteignons le Mont Verdun.
Au col de la Croix de Presle, nous nous retrouvons de nouveau à 3 pour effleurer le Mont Thou, grimper au Mont Cindre avant de descendre sur St-Cyr et St-Romain.
Arrivée à FSM à 12h15 au terme de 86 km d'une belle boucle qui nous démontra qu'en cas de canicule, on sent moins la chaleur quand on roule (à allure modérée) que quand on discute à l'arrêt ; surtout si les conversations sont elles-mêmes chaleureuses…

Sortie du 3 juillet

Pollution à l'ozone et alerte à la canicule dans le Rhône ! Ce qui n'empêche pas de rouler à condition de choisir le bon moment, le bon endroit, le bon rythme. Si bien que le départ est annoncé à 7h30 en direction du Sud-Beaujolais pour profiter d'une relative fraîcheur.
4 cyclos, dont Odile, répondent à la proposition et démarrent à l'heure dite pour passer d'abord à Curis, Chasselay, Lozanne, puis atteindre Alix pour la 1ère pause. Montée régulière sous un soleil rayonnant jusqu'à Theizé où un garagiste en retraite nous conte l’évolution de son village et l'histoire des "Muscadins de Theizé", épisode sanglant de l'époque révolutionnaire qui vit les habitants piller et massacrer de riches lyonnais en fuite dans les bois d'Alix. D'où des rumeurs et de sulfureuses réputations qui persistent encore dans la mémoire locale…
Poursuite en montant parmi les vignobles jusqu’à Oingt, puis le Saule d’Oingt (552 m) qui offre juste l'ombre suffisante pour 4 cyclos et leur monture. Puis c'est l'agréable descente dans l'air tiède pour Jarnioux (au bord de ruisseau de l'Ombre…) et Liergues. Escalade du Chalier, puis grimpette pour atteindre Pommiers et prendre la route des crêtes via Lachassagne et Marcy. Alpes brumeuses au loin ; Val de Saône assoupi ; seul l'autoroute du soleil, parcouru par des colonnes d'objets mobiles fonçant vers le sud, semble augmenter son activité avec la température !
Descente à Morancé puis aux Chères. La chaleur devient pesante, mais paraît plus supportable dès qu'on retrouve les bords de Saône. Il est néanmoins temps d'arriver, ce que nous faisons à 12h40 après avoir parcouru 86 km.
Ne reste plus qu'à se reposer à l'ombre en regardant le départ du 97ème Tour de France pour bien terminer cette journée caniculaire sous le signe du vélo.

Sortie du 26 juin

Le soleil est caniculaire, mais le départ a lieu à 13h30 sous la direction d'Aline.
Circuit de 80 km en Dombes et Monts d'Or avec dénivelé de 760 m.
Les pauses furent nombreuses et bienvenues...

Sortie du 20 juin

La météo avait tellement vu juste le samedi (pluie continue tout l'après-midi) qu'on ne pouvait que croire aux prévisions de temps sec pour le lendemain. Si bien que la sortie du samedi est reportée au dimanche, et, qui plus est, pour la journée et avec pique-nique.
Certes, le projet est risqué car il ne faut pas craindre le vent du nord, ni une fraîcheur digne d'un début de printemps ; il ne faut pas être accro au "feuilleton des Bleus", ni être requis pour la fête des pères...
Malgré tout, on se retrouve à 4 au départ à 10h, mi-cyclotes (Noëlle, Odile), mi-cyclos (François, Robert). Nous votons à l'unanimité pour un parcours mi-Pierres Dorées, mi-Monts d'Or, parcours plein de bosses proposé par Noëlle qui veut peaufiner son entraînement en montagne.
Nous commençons dans les règles de l'art par un bon échauffement en passant par Curis et en traversant la plaine de Chasselay jusqu'à Morancé (220 m). Première grimpée pour arriver à Charnay (412 m). Malgré les nuages et les bourrasques de vent, le moral est au beau, surtout qu'Odile nous offre une fameuse pâtisserie de sa confection lors de la pause au pied du château.
Petite route en balcon entre St-Jean-des-Vignes et Belmont et descente à Marcilly-d'Azergues. Passage le long du château de Janzé et poursuite vers le sud jusqu'à enjamber l’autoroute du Soleil et rejoindre Limonest.
Ascension du Mont Verdun (612 m) par la route des S sous l'œil indifférent de quelques vaches Salers. Puis c'est le Mont Thou (609 m), notre Mont Ventoux à nous avec sa courte mais sévère dernière rampe. Dans la foulée, nous poursuivons à l'abri du vent jusqu’au Mont Cindre (469 m). Devant l’Ermitage et sa chapelle : des bancs, un brin de soleil, soit le bon endroit pour le pique-nique, surtout qu'il est 14h !
Ragaillardis (s'il en était besoin), nous regrimpons au Mont Verdun avant de descendre sur Poleymieux et Neuville. Encore un petit mont, le "Mont-Tanay", pour le digestif ; encore un petit détour jusqu’à Sathonay-Village pour le plaisir de voir nos Monts d'Or au loin et de finir par la fameuse descente de la "Montée de la Ruelle".
Arrivée à FSM à 16h30. Avec 1340 m de dénivelé sur 78 km, ce fut notre petite et néanmoins sérieuse cyclo-montagnarde locale qui permit à Noëlle de relever quelques défis personnels…

Sortie du 12 juin

Au lendemain d'une soirée éprouvante (la 1ère et médiocre prestation de l'équipe de France au Mondial de foot et la découverte du vacarme associé…), rien de tel qu'un grand circuit vélo par une météo gentiment tempérée pour évacuer son stress. Et la Dombes, paisible et sereine, s'avère le terrain idéal pour 10 cyclos, dont Aline et Odile.
Départ classique par Les Échets, Romanèche, La Saulsaie, parmi les champs de maïs où les jeunes plants, bien arrimés dans la terre humide, semblent pousser à vue d'œil en buvant les tièdes rayons du soleil. Petite route de la Rondée (aussi ombragée que chaotique), et 1ère pause au Montellier.
À Joyeux, la moitié du peloton préfère raccourcir le parcours prévu, tandis que l'autre moitié continue sur Chalamont, qui recèle, près de son château, le point culminant de la Dombes (334 m). Coup d'œil au lavoir, aux maisons à colombages du quartier moyenâgeux, à la fresque d'un étang sur la façade de l'hôpital.
Quelques km plus loin, crevaison de Robert, vite réparée grâce à l'expertise de notre doyen Henri. Après Le Plantay et son église du 12ème siècle, traversée de Villars-les-Dombes, et à la sortie, 2 compagnons quittent à leur tour le groupe.
Ne reste qu'un trio d'irréductibles (Odile, Henri, Robert) pour poursuivre par Ste-Olive et Ambérieux jusqu'à Ars-sur-Formans pour une pause bienvenue au pied de sa basilique. De là, descente facile à St-Bernard pour traverser la Saône et faire un retour classique par sa rive droite.
Il est 100 km pile au compteur et 18h50 au clocher quand FSM est rallié. On a peut-être raté des matchs à la télé, ou l'arrivée à l'Alpe d'Huez du Critérium du Dauphiné, mais on ne le regrette pas !

Sortie du 5 juin

Voilà un samedi plus estival que printanier ; il a comme un goût de vacances et donne envie de partir un peu plus loin que d'habitude. C'est ainsi que 19 cyclos, dont 8 féminines, s'accordent pour aller explorer les terres du Haut-Beaujolais avec le groupe 3. Certains pour se lancer un défi de distance et d'endurance, d'autres pour partir en bonne compagnie et aviser en cours de route, quelques costauds pour se reposer de leurs sorties échevelées des mardis et jeudis…
Tout ce beau monde démarre sous un soleil radieux via Curis, Civrieux et Lozanne. Remontée de la vallée d’Azergues jusqu'à Châtillon pour le 1er arrêt-rafraîchissement. Là, un groupe de 7, préférant rouler parmi les vignes, décide d'aller au nord vers Alix et Lachassagne, tandis que le reste du peloton continue à l'ouest à la recherche de forêts ombragées.
D'abord en poursuivant le long de l'Azergues, puis en quittant la vallée pour atteindre le village médiéval de Ternand (365 m) et remplir par précaution les bidons. Sachant que pour trouver le frais, il faut d'abord avoir chaud…
Effectivement, montée sérieuse parmi les vignes jusqu'à une croix (613 m) au pied du Mont Chatard, puis plus raisonnable dès les premières frondaisons de la forêt de Brou. Les plus costauds atteignent le maximum du jour --Les Roches Blanches (720 m)-- juste avant le départ du groupe 1 qui passait aussi par là.
Regroupement et pause. Descente au col de la Croix de Thel (650 m) pour retrouver la zone de pâturages. Près de Dième, croisement prudent mais courtois d'un long troupeau nonchalant avant de continuer à bonne vitesse le long du Soanan jusqu'à rejoindre l'Azergues aux Ponts-Tarrets. Incursion à Chessy et Châtillon ratée par 3 cyclos qui continueront devant sans que nous les revoyions.
Près de Chazay, chute d’Odile suite à frottement de roues ; juste une écorchure à la jambe prestement désinfectée, mais rien pour soigner la guidoline… Prenant la route des vergers, nous sommes doublés aux Chères par le groupe 1. L’un des nôtres prend leur roue ; et c’est à 8, avec notre remarquable duo de mascottes, Aline et Odile, que nous filons vers la Saône et atteignons FSM presque six heures après l'avoir quitté, et au bout de presque 100 km. Ouf ! Serait-ce ainsi que les vacances se préparent ?