Pas de canicule annoncée ce samedi, mais le départ est maintenu de bonne heure (7h) pour "allonger" la matinée et éviter une éventuelle soupe à la grimace liée à un retour tardif à la maison...
Sous un ciel couvert et avec un léger vent du nord, 3 cyclos prennent le départ en direction des Pierres Dorées.
Après Curis, Chasselay, Civrieux-d’Azergues et Lozanne, nous atteignons Châtillon qui commence à s’animer autour de son marché coloré. À 8h30, Chessy est encore provisoirement endormi, alors que ses mines de cuivre le sont définitivement.
Après la montée des Écublises, une courte averse (la 1ère et la dernière de la journée) nous oblige à nous abriter quelques minutes. Pause au Bois d’Oingt sous le kiosque à musique où un couple du village, féru de vélo, nous entretient de nouvelles du coin et se fait photographe pour immortaliser le trio AC3F entourant le tout jeune fiston et sa maman.
Descente aux Ponts-Tarrets et montée à Sarcey. Sous le célèbre "tilleul de Sully" au tronc évidé, et puisque l'ambiance est aux vacances, nouvelle causette : un autochtone se met à faire la gazette locale, puis un cyclotouriste de passage se joint à l'assemblée pour se reposer tout en nous racontant ses périples vélo. En effet, parti de Paris, il rejoint en solitaire Sisteron par des routes buissonnières improvisées, chargé sans trop, faisant ses 120 km/jour sans hésiter à mouliner et à mettre pied à terre quand il le faut.
Presqu’à regret, nous quittons nos compagnons de hasard. Chemin des Vignerons entre Azergues et Turdine ; cultures, cave coopérative, mur d’escalade jalonnent notre itinéraire. Nous retrouvons Lozanne et Marcilly, puis via le château de Janzé et Bois-Dieu, arrivons à Limonest. Puisqu'aujourd'hui le soleil est caché, c'est par la route du Château de la Barollière que nous montons au Mont Verdun (612 m).
Descente sur Poleymieux, puis Neuville. Et pour ajouter une pincée de dénivelé, grimpée à Montanay. La Dombes nous accueille avec un malicieux rayon de soleil qui fait flamboyer les champs de tournesol. Ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à FSM que nous retrouvons à 12h20 après 85 km et 1110 m de D+.
Oui, il fallait bien partir à 7h pour profiter des rencontres et conversations inopinées et pour arriver au final dans le bon créneau horaire !
Il y a 6 ans
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