De nouveau de la neige et du froid en ce dernier samedi d’automne. Donc pas de vélo, mais rando sur proposition de Bruno, notre spécialiste attitré des Monts d'Or qui a plus d'un circuit dans son sac. Grosse affluence à Couzon, avec 25 partants (dont 9 féminines) qui ont revêtu la parfaite panoplie du marcheur hivernal (on aperçoit même une paire de raquettes sur un sac !).
Ça commence par la montée Georges-Lyvet, puis par un rude sentier enneigé jusqu'à atteindre la route du Génie. Le relief s'adoucit en prenant vers le nord une succession de pistes forestières (Chemin des Chèvres, des Grolles, des Chasseurs, du Bois des Cieux…) qui nous amènent juste au-dessus de Curis avec vue sur Neuville et Genay.
Retour direction sud par le Chemin du Pinay bordé de murets. Passage près des vestiges d'une maison dont il ne reste que les montants et le linteau d'une porte de pierre. Comme si d'accueillants habitants-fantômes nous y invitaient, nous y faisons la pause avec en-cas et gorgées de café chaud…
Peu après, nous voilà à la Croix Vitaise (438 m) et à la route qui permet de passer du vallon de Poleymieux à la vallée de la Saône. Après quelques mots échangés avec des vététistes (routiers ce jour), nous continuons par la piste enneigée en direction du Mont Thou.
À mi-distance, 10 marcheurs choisissent de rentrer en descendant au plus court sur Couzon. Tandis que Bruno emmène les 15 autres sur une variante, sorte de parcours du combattant en s'approchant de la zone militaire : montée soutenue dans le bois jusqu'à 200 m du Mont Thou, puis descente aussi sec, chacun comme il peut, à travers champs dans 20 cm de neige, puis bois et broussailles, en suivant le tracé du fameux Trail des Cabornis !
Nous retrouvons confort et sécurité sur la route au niveau de la source du Rochon ; illusion…, car c'est sur une plaque de verglas du Chemin de l’Écoran que l'un de nous glisse et chute (sans gravité grâce au sac à dos).
Arrivée à 16h50 après 11 km et 600 m de dénivelé, heureux de clore l'année sur une aussi belle sortie en commun, même sans nos chères montures. Car nous les ménageons pour qu'elles nous emmènent encore loin en 2011 !
Il y a 6 ans
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