Sortie du 5 juin

Voilà un samedi plus estival que printanier ; il a comme un goût de vacances et donne envie de partir un peu plus loin que d'habitude. C'est ainsi que 19 cyclos, dont 8 féminines, s'accordent pour aller explorer les terres du Haut-Beaujolais avec le groupe 3. Certains pour se lancer un défi de distance et d'endurance, d'autres pour partir en bonne compagnie et aviser en cours de route, quelques costauds pour se reposer de leurs sorties échevelées des mardis et jeudis…
Tout ce beau monde démarre sous un soleil radieux via Curis, Civrieux et Lozanne. Remontée de la vallée d’Azergues jusqu'à Châtillon pour le 1er arrêt-rafraîchissement. Là, un groupe de 7, préférant rouler parmi les vignes, décide d'aller au nord vers Alix et Lachassagne, tandis que le reste du peloton continue à l'ouest à la recherche de forêts ombragées.
D'abord en poursuivant le long de l'Azergues, puis en quittant la vallée pour atteindre le village médiéval de Ternand (365 m) et remplir par précaution les bidons. Sachant que pour trouver le frais, il faut d'abord avoir chaud…
Effectivement, montée sérieuse parmi les vignes jusqu'à une croix (613 m) au pied du Mont Chatard, puis plus raisonnable dès les premières frondaisons de la forêt de Brou. Les plus costauds atteignent le maximum du jour --Les Roches Blanches (720 m)-- juste avant le départ du groupe 1 qui passait aussi par là.
Regroupement et pause. Descente au col de la Croix de Thel (650 m) pour retrouver la zone de pâturages. Près de Dième, croisement prudent mais courtois d'un long troupeau nonchalant avant de continuer à bonne vitesse le long du Soanan jusqu'à rejoindre l'Azergues aux Ponts-Tarrets. Incursion à Chessy et Châtillon ratée par 3 cyclos qui continueront devant sans que nous les revoyions.
Près de Chazay, chute d’Odile suite à frottement de roues ; juste une écorchure à la jambe prestement désinfectée, mais rien pour soigner la guidoline… Prenant la route des vergers, nous sommes doublés aux Chères par le groupe 1. L’un des nôtres prend leur roue ; et c’est à 8, avec notre remarquable duo de mascottes, Aline et Odile, que nous filons vers la Saône et atteignons FSM presque six heures après l'avoir quitté, et au bout de presque 100 km. Ouf ! Serait-ce ainsi que les vacances se préparent ?