
Avec un petit vent du nord et sous une lumière tamisée, c'est le temps idéal pour s'attaquer d'emblée aux montées successives qui, via St-Romain, Collonges et St-Cyr, nous font atteindre le Mont Cindre. "Là-haut sur la colline", devant l'auberge du même nom, ou devant la chapelle de l’Ermitage, personne d'autre que nous ! Il faut dire qu'on ne voit pas loin dans cette atmosphère cotonneuse qui estompe tous les

Nous nous y dirigeons, et c'est à 5 que nous prenons le dernier tronçon de 800 m à quasi 10% de pente pour constater que, de la table d’orientation, on ne voit aussi que du gris à l’horizon, mais quel joli gris ! Idem au Mont Verdun où ce n'est pas la brume qui nous empêche de lire l'altitude sur la pancarte, puisque celle-ci a disparu !
Avec un petit coupe-vent, descente à Limonest par la Base

Passage à Quincieux, traversée de la Saône à Trévoux avant de monter en douceur sur le plateau. Après Toussieux et Rancé, d'où Jean-Paul nous quitte puis Romain peu après, nous poursuivons à 5 par Monthieux et St-Marcel.
C'est la Dombes silencieuse, à l'écart du grand chassé-croisé automobile du jour prévu par Bison Futé : étangs immobiles, blés en cours de moisson, maïs ragaillardis par les dernières pluies, tournesols courbant leurs têtes alourdies de graines… le tout sous un ciel terne qui ajoute au charme mélancolique de ce paysage si typique.
Nous progressons allègrement par la Saulsaie, Romanèche, les Échets, si allègrement que nous poussons jusqu’à Sathonay-Village pour le plaisir de revoir nos Monts d’Or de loin, sous un timide soleil revenu, et bien sûr pour le plaisir de finir par la meilleure descente, celle de la Montée de la Ruelle !
Arrivée à FSM à 12h45 après 83 km et 860 m de D+. Sans coup de soleil, ni coup de chaleur, ni coup de fatigue… À coup sûr, l'automne en été a du bon !