La météo ayant rapidement viré au beau après les pluies de la semaine, proposition quasi impromptue d'une sortie journée vers Crémieu, avec départ à 7h30.
spectacle du départ ! Leurs encouragements vont donc au seul partant, le capitaine du groupe 3, qui, n'ayant à veiller sur aucun de ses fidèles, se sentira comme en vacances...
Suivant le tracé prévu, il va goûter au département de l'Isère à partir du Pont de Jons ; il va flâner à pied dans Crémieu et escalader la colline St Hippolyte ; il va remonter vers le nord en traversant le Rhône à Loyettes et l'Ain à Port-Galland ; il va se mêler aux touristes à Pérouges, puis les fuir pour retrouver la Dombes profonde et se restaurer près d'un vieux lavoir ombragé ; il va arriver à Chalamont pile au moment du passage du Tour de l'Ain cycliste ; il va rentrer par le Montellier et St Marcel en vagabondant sur de petites routes chères à son coeur ; il va finir par retrouver FSM à 17h25 avec 136 km au compteur, et tout ça sous une météo idéale. Oui, les vacances près de chez soi, c'est possible !
RV encore plus matinal que les samedis précédents, soit 7h30, alors même que la canicule semble se stabiliser : ciel un peu nuageux et légère brise du nord qui tempère l'atmosphère. C'est l'occasion d'une sortie moyennement longue et vallonnée, envisageable dans la matinée au rythme du groupe 3. Et ce sera vers les Pierres Dorées.
11 cyclos au RV à l'heure dite. La scission se fait avant même le départ ! Les 4 plus costauds font peloton à part en se passant fort bien de capitaine, tandis que les 7 autres en ont 2 dans leurs rangs (Pierre-Yves et Robert) pour ne pas se perdre…
Dans l'air vivifiant du matin (20°C quand même), ça démarre fort avec la montée des Gorges d'Enfer ; ça se stabilise le long de l'Azergues jusqu'au lieu-dit "Les Grandes Côtes" et c'est justement là qu'on enchaîne côte sur côte. D'abord pour atteindre St-Vérand, puis St-Loup croulant sous les fleurs (si vigoureuses qu'elles ont l'air dopées !), puis Sarcey.
Plus la chaleur est annoncée caniculaire, plus il y a de cyclos volontaires ! Étonnant, non ? Dès 8h, nous voilà à 11, dont Monique et Christine, prêts à affronter en douceur la chaleur pour mieux s'y adapter. La Dombes est bien sûr le terrain idéal pour oser faire fi des sempiternels conseils qui nous pousseraient à rester au frais sans bouger...
Dès le démarrage pour Mionnay, sensation d'être comme dans un four montant lentement en température ; sensation de l'haleine chaude d'un fort vent du sud que nous prenons de face pour aller à Montluel, puis de dos pour grimper à Pizay. Pause rafraîchissante au Montellier en y croisant fortuitement le groupe 2 attiré comme nous par ce site idéal à ne jamais manquer !
Retour en faisant la bordure jusqu’à St-Jean-de-Thurigneux, profitant de son bois et de son étang de la Combes, puis plein sud en plein soleil et plein vent de face. Si bien que peu après Civrieux, nous choisissons de descendre sur Neuville pour retrouver FSM à 12h10 au bout de 71 km. La "cuisson" se termine au bon moment : dorés à point sommes-nous avec des gouttes perlant en surface. Sachant que d'autres gouttes perleront au front de l'auteur de ces quelques lignes lorsqu'il s'agira de les écrire...
Comme samedi dernier, toujours chaud, toujours tôt (8h) et toujours 5 cyclos (dont une féminine cette fois).
Au menu, un parcours un peu "bossu" en Dombes/Pierres Dorées/Monts d'Or pour satisfaire les rouleurs, les grimpeurs et les autres... alors que se déroule ce jour, du côté d'Annecy, l'avant-dernière étape décisive du Tour de France.
Entre le col de la Croix de Presle et le Mont Cindre, bonne surprise de rouler sur une route confortable qui vient d'être refaite (pour notre "Tour" ?). Ne reste plus qu'à dévaler via St-Cyr et St-Romain pour arriver dans les temps à FSM, soit à 12h50, sans avoir la voiture-balai sur les talons. Pas de vivas ; ni fleurs, ni bises, ni interviews. Ça nous arrange, car il commence à faire chaud dès qu'on descend du vélo, et à faire faim !
Beau, chaud, donc RV tôt (8h) pour 5 cyclos. Direction la Dombes, laissée à l'écart du Tour de France qui arrive cette après-midi à Lyon. Car avant de voir les champions et tout le barnum, une petite escapade à vélo, à la fraîche et au calme, constitue un bon préambule.
Même la Dombes a son point culminant (334 m !) à Chalamont, et nous nous y attaquons vaillamment via St Marcel, Birieux et Versailleux. Après avoir relevé ce défi, retour par le Montellier pour faire le plein. Là, rencontre d'un jeune retraité étrennant son vélo flambant neuf. Nos maillots l'intriguent (l'AC3F ? Qui ? Quand ? Comment ?...). Nous l'invitons à se joindre à nous, mais c'est qu'il roule vite le bougre ! Nous nous efforçons de faire bonne figure en filant à Ste Croix et en prenant à Jailleux le raidard qui conduit aux Granges. Les jets d'arrosage des champs de maïs ont la bonne idée de nous atteindre au passage, et c'est sans coup de chaleur que nous avalons les lignes droites pour Tramoyes et les Échets. Notre compagnon de route, que nous espérons voir un jour rouler sous nos couleurs, nous quitte à Cailloux. Fin de notre boucle de 82 km à 12h30, ce qui va nous laisser le temps de nous déguiser en spectateur du Tour, qui dans la foule, qui dans son salon.
Chaleur annoncée. On ne va pas déjà s'en plaindre ! Donc départ à une heure (relativement) matinale, soit 8h30.
Peloton de 6 cyclos, puis de 8 en passant à Curis, pour aller vers les Pierres dorées. Agréable mise en jambes jusqu'à Chessy avant d'attaquer la montée pour le Bois d'Oingt. Pause méritée sur les marches du kiosque à musique, puis glissade dans l'air doux sur les Ponts-Tarrets. On remet ça avec une autre montée et une autre pause tout aussi méritée à Sarcey, à l'ombre du tilleul de Sully.
Temps maussade et un peu pluvieux, mais une bonne occasion nous est donnée de sortir le vélo alors que débute en Corse la 100ème édition du Tour de France.+010.jpg)
En effet, un lyonnais, Jean-Michel Borne, originaire de Curis, s'est lancé le défi de courir le Tour de France dans sa version 1903 d'origine, soit en 6 (longues) étapes seulement, et il doit passer ce jour par Curis avant de rejoindre Lyon. Un défi sportif et humain puisque Jean-Michel, guéri d'une leucémie contractée en 2007, souhaite sensibiliser l'opinion sur cette maladie et récolter des fonds pour la recherche.+019.jpg)
À 14h30, nous nous joignons à Curis à la foule des habitants et officiels venus accueillir et honorer ce champion local, ainsi que ses 11 compagnons de route, partis la veille au soir de Montgeron (91). Puis à 15h10, 9 AC3F (dont Madeleine et Noëlle) se joignent à la caravane d'une soixantaine de cyclos qui va les accompagner sur les derniers 20 km de leur 1ère étape (qui en compte 487 !).
Entre la fête du club hier et la sortie en Chartreuse demain pour certains, pourquoi pas une virée du genre facile en ce 1er jour de l'été ? Oui, mais où ? En Dombes pour changer ! 10 cyclos dont 4 féminines adhèrent d'emblée à cette idée originale, et démarrent allègrement sous un ciel bleu constellé de petits cumulus joufflus comme des anges.
Il suffit de changer de regard pour redécouvrir Le Mas Rillier, Jailleux, Ste-Croix, pour retrouver avec émotion notre havre ombragé (Le Montellier bien sûr), pour s'étonner encore en traversant la ferme pittoresque du Cazard. Tout ceci sur de petites routes où l'on peut sans crainte bavarder et plaisanter, ou se laisser bercer par le seul chuintement de nos roues. Si bien que l'attention flottante du peloton entraîne sa scission en fin de parcours, 3 cyclos seulement tournant au bon endroit pour finir par Sathonay-Village.
Cette fois, c'est la bonne ! Après 3 reports pour cause de mauvais temps, notre sortie de la journée sur le Circuit nord de la route de la Dombes se concrétise enfin. Avec une météo ni trop chaude, ni trop ventée ; l'idéal pour les 6 cyclos (dont Suzanne et Isabelle) des groupes 3 et 4 qui se retrouvent à 9h devant l'église de Lapeyrouse (à 24 km de FSM).
Un guide local se joint à nous ; modeste, silencieux, l'œil rond et malicieux, c'est un poisson tout bleu qui va nous faire découvrir son territoire et surtout pas en ligne droite ! Il suffit de le suivre en toute confiance et sans boussole pour découvrir châteaux féodaux, fermes basses en pisé, petites chapelles ; pour humer les odeurs de foin sec ou de fumier ; pour apprécier l'ombre fraîche alternant avec de chauds rayons de soleil ; pour se laisser captiver par un envol de cigognes, le miroir des multiples étangs, la nonchalance des bovins dans les prés… Tout ceci en pédalant presque sans se fatiguer tant la variété et le calme des paysages cachent les km qui finissent par s'accumuler.
Surprise : pour la 1ère fois de l'année un samedi, il ferait presque chaud avec une vingtaine de degrés ! Nuages et vent du sud sont là ; les orages prévus pas encore, donc partons sans tarder en Dombes-Côtière pour un repli commode en cas de pluie.
C'est à 7, dont 2 féminines, que nous commençons par la facilité : vent plus ou moins de dos jusqu'à St- Marcel, puis pas trop sensible pour atteindre Versailleux. Le vent ne tournant pas, c'est nous qui devons nous résoudre à virer vers le sud en lui faisant face. Certains se paient même le luxe d'un petit sprint à Joyeux ! Pour une fois, pas de visite au Montellier, car nous souhaitons tirer jusqu'à Faramans pour la pause, puis Bressolles, là où les vastes champs de blé semblent redoubler d'énergie pour rattraper leur retard de végétation.
Encore frais et gris pour un 1er juin, mais il ne pleut pas. Groupes 3 et 4 font cause commune pour aller se réchauffer, et pour cela il faut monter ! Direction les Monts d'Or pour 13 cyclos dont 4 féminines.
Tout de suite après Couzon, ça grimpe par paliers via St Romain et St Cyr jusqu'au Mont Cindre avec halte et photo de rigueur "Là-haut sur la colline". Ça enchaîne pour le Mont Thou où 6 cyclos dont Christine feront l'ascension finale. Pour voir quoi ? Rien, ou si peu… Mais ce rien nous satisfait !
Regroupement au col du Verdun et c'est l'agréable descente sur Limonest par la route des S au revêtement parfait. À Marcilly, les 6 cyclos du groupe 4 rentrent par Quincieux tandis que les autres veulent aller tâter d'autres montées au pays des Pierres Dorées. Nouvelle scission à Trédo et ce sera un trio qui se hissera à Charnay.
Toujours pas le beau temps, mais pas la catastrophe puisqu'il ne pleut "que" par intermittence. Ceux qui croient pouvoir passer entre les averses se retrouvent sous la 1ère d'entre elles à l'heure du rendez-vous ! Pas suffisant pour renoncer tout de suite.
Sur le plateau, vision élargie des zones menaçantes qui sont nombreuses… surtout à l'ouest et au nord. Au pied de Tramoyes, 2 cyclos prennent le chemin du retour par le sud, et à St André-de-Corcy, Suzanne et Patrick choisissent prudemment de rentrer chez eux à Genay.
Bien sûr le célèbre rallye du club, l'OCTOCÔTE, s'adresse d'abord aux cyclos (route et VTT), mais on y accueille aussi avec bonheur les marcheurs. Leur sont proposés un parcours balisé de 8 km autour de FSM, ainsi qu'un parcours accompagné de 17 km dans les Monts d'Or. Ils seront cette année 53 (6% du total des participants) en dépit d'une météo mitigée et fraîche, et des récents jours fériés à "ponts".
28 partants (dont 20 féminines et 4 accompagnateurs AC3F) pour le grand parcours. Démarrage à 8h10 pour passer d'abord rive droite de la Saône à Couzon, puis cap sur le Mont Thou à allure régulière en contrôlant son souffle. Tout le temps d'entendre le coucou, de remarquer un vestige d'aqueduc romain, de hauts murs et des tunnels de carriers en pierres sèches, d'anciennes vignes et vergers de cerisiers gagnés par les herbes folles… Tout le plaisir d'atteindre le sommet : le Mont Thou (609 m) et sa table d'orientation ; mais trop de vent de nord pour s'y attarder.
Météo capricieuse et imprévisible qui fait que le projet de sortie à la journée est tombé à l'eau. Mais on est prêt à tenter notre chance pour la ½ journée, ou même moins ! À 13h30, sous un ciel gris et humide, on se retrouve à 8 cyclos dont 4 féminines, et dont Christian B. aussi heureux de remettre le maillot que nous de rouler en sa compagnie. Pas de parcours bien défini ; c'est en roulant que nous allons le créer, et ce sera en Dombes.
Pendant plusieurs mois, l'ami André L. a travaillé d'arrache-pied pour organiser un séjour printanier pour les membres du club. D'abord trouver le lieu : ce sera dans les Pyrénées Orientales, au Village Vacances Azurèva d'Argelès-sur-Mer, à 20 km de l'Espagne. Puis lancer et gérer les inscriptions pour la semaine du 21 au 28 avril : ce seront 32 personnes (cyclos et accompagnants) qui se porteront partants. Ensuite : préparer toute une gamme de parcours de différents niveaux. Enfin : commander le soleil… qui nous faisait tellement défaut dans notre contrée lyonnaise.
- Les paysages : les bords de mer avec les ports de la Côte Vermeille (Collioure, Port-Vendres, Banyuls, Cerbère…) jusqu'à Llansà et Cadaquès en Espagne ; l'arrière-pays avec soit des routes rectilignes bordées de platanes, soit d'autres sinueuses et pentues pour s'approcher de la Tour Madeloc et partir à l'assaut du massif des Albères. Partout, de multiples occasions de découvertes et de flâneries : vignobles en terrasses, ermitages, forts, villages hantés par des artistes… avec, dans le décor, la mer et/ou le Canigou enneigé.
- Le bémol : comme partout, routes parfois piégeuses (entrées de pistes cyclables, rails…), ce qui provoqua 3 chutes de cyclos dont 2 bénignes et une autre heureusement sans gravité. 
Météo toujours peu engageante et néanmoins compatible avec le vélo. Donc ne pas hésiter et y aller. 11 cyclos dont 2 féminines d'accord pour une virée en direction de Limas.
Après le petit raidillon de Grange Huguet, descente sur Limas et virage au sud. Enfin l'aide du vent sur les 2 km de la montée de Bellevue, ce qui incite à faire la variante classique jusqu'à la chapelle de Buisante. Trop frisquet pour méditer sur les "Béatitudes" peintes sur ses murs intérieurs. Mais tout le temps ensuite sur la route des Crêtes de méditer sur la béatitude du cyclo : celle du plaisir de rouler (surtout avec vent de dos…) sans être affecté par l'horizon bouché, le ciel livide, les ceps de vigne tristounets…
Encore froid et humide pour ce début de printemps qui n'en a que le nom. Mais 6 cyclos, dont Brigitte, préfèrent ignorer les prévisions météorologiques et suivre les prévisions cyclotouristiques du groupe 3. Direction Ars en cette veille de Pâques.
Dès Rochetaillée, quelques gouttes de pluie et 1er abandon. Puis bruine passagère qui contraint à bâcher et débâcher 3 fois de suite. À Genay, 2ème abandon, mais le reste de la troupe garde le moral, surtout que le crachin cesse dès les premières rampes de Reyrieux. Vagabondage sur les routes mouillées du plateau ; voilà le château de Juis tout de briques rouges, puis le "Monument de la rencontre" du curé d'Ars avec un jeune berger en 1818, et enfin Ars, désert et silencieux, pour la pause rituelle.
Redémarrage facile en descente pour traverser la Saône à St-Bernard. Un cyclo ne la traversera pas, et il n'en reste plus que 3 pour continuer entre trous et flaques par Anse, Morancé, Chasselay, Curis et Neuville. Pourquoi ne pas monter à Montanay ? L'enthousiasme est modéré, mais en trio, la pente paraît plus douce… Pendant qu'on y est, on tire jusqu'à Sathonay-Village. Circulation rare, bruits assourdis, grisaille tout azimuth ; on se laisserait volontiers griser par cette atmosphère cotonneuse… Mais on finit par descendre pour retrouver FSM à 17h40. Avec beaucoup de chance et un brin de ténacité, on a réussi à parcourir 70 km, soit un peu plus que les prévisions initiales. À nous de récupérer avec 1h de sommeil en moins la nuit suivante…
