Le Blog-Mémoire du Groupe 3
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30 avr. 2011

Sortie du 30 avril

C'est aujourd'hui la St Robert et le soleil est de la fête.
Tandis que Robert A., notre nouvel ami du club, a choisi ce jour pour entamer son "tour de la France" à vélo en 50 étapes, Robert C. propose pour le groupe 3 un énigmatique "tour des 8 MONTS" à vélo en une seule après-midi ! Dix cyclos (dont 2 féminines) se portent volontaires pour tenter l'expérience…
Traversée de la Saône à Fontaines ; Henri M. se joint au peloton à Collonges, et la grimpée commence. Passage à St Cyr et nous voilà bientôt au 1er "pointage", au MONT Cindre (469 m). Coup d'œil à la chapelle et au nouvel hôtel-restaurant "L'Ermitage" *** (pas fait pour les cyclos en tenue de travail...).
Agréable petite descente pour mieux remonter, arriver au col du Mont Thou (522 m), puis, après un ultime raidillon de 800 m en cul-de-sac, atteindre le MONT Thou (609 m) et se reposer devant la belle table d'orientation en lave.
Retour sur la route principale, passage au col de la Croix de Presle (526 m) et de nouveau, petite route gravillonnée en cul-de-sac pour découvrir le MONT Narcel (582 m), mont peu connu car couvert d'arbustes et peu visible de loin. Là se trouvent pourtant des vestiges de batteries militaires, une tour télégraphe crénelée et une chapelle reproduisant à petite échelle celle de N-D de Fatima.
Nous partons ensuite à l'assaut du point culminant des Monts d'Or, le MONT Verdun (626 m), avec son impressionnant fort militaire entouré de fossés, qui fut construit en 1874 pour assurer la défense de Lyon.
Nous y retrouvons Henri qui nous avait devancés et qui choisit de poursuivre en solo. Pas de pancarte en bord de route pour la photo témoin : elle a disparu (provisoirement ?) depuis peu, lors de la création d'une aire de parking.
Après ce sommet, on ne peut que descendre… Passage d'abord devant la Base Aérienne 942, centre névralgique de la défense aérienne française, dont on n'aperçoit que la partie émergée car de "mystérieuses" installations se trouvent à plus de 100 m sous terre. Coïncidence du jour : cette base a pour parrain le capitaine J. Robert !
Sur un sujet plus trivial et néanmoins vital, notre capitaine Robert C. avait promis qu'on trouverait de l'eau à Poleymieux près de la tour Risler ; les 2 robinets sont bien là, mais rien n'en sort !
Poursuite de la descente pour quitter les Monts d'Or. Traversée de la Saône à Neuville (170 m). Encombrements et grande animation en cette veille de foire du 1er mai. Pas de point d'eau potable en vue ; alors montée directe sur le plateau de la Dombes pour continuer notre chasse aux monts.
Le plus dur est de grimper à MONTanay (300 m), puis c'est enfin du presque plat dans un paysage d'étangs et de cultures encore plus assoiffées que nous. Après Civrieux d'où Suzanne et Patrick vont rejoindre leur domicile, nous "pointons" à MONThieux (où nous croisons le groupe 4), puis au hameau de MONTony, et bien sûr à notre cher MONTellier, notre 8ème "mont" du jour. Là, qualité, confort, fraîcheur…, tout ce qu'il faut pour se relâcher et faire le point.
Il est 17h45 ; un peu tard pour tenter l'option des "10 monts". Donc, en selle toute ! Au plus court, par Romanèche et les Échets, pour arriver à quasi 19h à FSM, avec 87 km et 870 m de D+ aux compteurs.
Au final : 4 "vrais" monts dans les Monts d'Or + 4 "pseudo" monts en Dombes = un parcours à moitié bosselé qui pourrait s'appeler "L'octomont"...

26 avr. 2011

Sortie du 23 avril

Finalement, le beau temps a pris le dessus ce samedi après des prévisions météo longtemps fluctuantes. Finalement, malgré cette veille de Pâques, ce sont quand même 12 cyclos (dont 2 féminines) qui sont partants pour une balade en Dombes avec le groupe 3.
Passage à Neuville pour monter sur le plateau via Genay et atteindre Civrieux en longeant la rive gauche ombragée du Grand Rieu. Puis c'est par d'agréables petites routes que nous nous approchons de St-André-de-Corcy, virons vers le nord pour Monthieux et vers l'est pour St-Marcel. Scènes dignes d'un plein été : colza en cours ou même fin de floraison ; plants de blé presqu'assoiffés ; pousses de maïs sous de grands jets d'eau ; bétail assoupi à l'ombre. Et même si la chaleur n'est pas extrême, nous sommes comme toujours enchantés d'arriver au Montellier, le lieu idéal de pause où l’on cause, où l'on s'arrose (le gosier), et où l'on compose la suite des réjouissances selon contraintes et forme de chacun.
Descente sur Ste-Croix, traversée de la Sereine pour remonter sur l'autre versant et trouver la petite route qui passe au Tremblay, l'occasion de vérifier qu'il reste assez de maïs dans les cribs pour pouvoir attendre la prochaine récolte (mal engagée semble-t-il).
Regroupement au Chanet où notre peloton se trouve réduit à 6 ! En fait, comme ce sera confirmé le soir même par téléphone, les autres ont bifurqué directement pour Romanèche au lieu de passer par Le Tremblay comme ils l'avaient d'abord prévu.
L'un des 6 restants décide de rentrer, et c'est donc à 5 que nous allons tailler une petite encoche dans le profil du parcours en descendant du plateau côté vallée du Rhône. Ainsi, après avoir d'abord lutté contre le vent, on se laisse glisser sur la route de l'arboretum jusqu'à Beynost en perdant une centaine de m d'altitude, et à peine plus loin, à St-Maurice-de-Beynost, on les regagne en grimpant par de beaux lacets ombragés pour retrouver le plateau et aller au Mas Rillier.
Inutile d'espérer entendre le carillon du célèbre campanile de béton moulé, puisque les cloches sont encore à Rome ! Impossible d'attendre leur retour (imminent paraît-il), car nous devons penser à notre propre retour via Vancia et Sathonay-Village pour retrouver FSM à une heure raisonnable. Ce sera à 17h50 et au bout de 75 km.
Maintenant, il peut pleuvoir, il doit pleuvoir… Il pleuvra (à peine) quelques heures plus tard, avec retour du soleil dès le lendemain, jour de Pâques. Les cyclos ont trop de chance !

20 avr. 2011

Sortie du 16 avril

Pas moyen pour les cyclos de prétexter une mauvaise météo pour se reposer, car ce samedi encore, c'est grand beau temps et température optimale !
Pour le groupe 3, une vingtaine de volontaires au départ, certains prévoyant d'emblée de prendre la tangente "à un certain moment" vu le solide menu du jour : un circuit vallonné d'"une longueur certaine" autour de l'Arbresle, en limite des Monts du Lyonnais et du Beaujolais.
Après Curis où un cyclo de plus se joint à nous, le peloton s'éparpille, se regroupe au gré des carrefours, et se scinde dès Lozanne pour se retrouver à 10. Sans traverser l'Azergues, il prend le Chemin de Montgilloux pour rattraper la route menant à Lentilly. Suite à une déviation, il se trouve contraint de grimper d'abord vers Fleurieux s/l'Arbresle (où 2 autres cyclos, dont notre féminine, prennent à leur tour leur indépendance), puis il doit descendre la N7 sur quelque 2 km.
C'est donc un noyau de 8 fidèles qui, retrouvant la bonne route à Lentilly, poursuit en terrain vallonné jusqu'à Sourcieux-les-Mines, puis plonge sur St Bel (245 m) dans la vallée de la Brévenne. Pas de répit : il s'agit de remonter de suite sur l'autre versant, avec l'imposante église en pierres dorées de Savigny en ligne de mire, puis de continuer en pente plus douce, en serpentant au milieu des bois, cerisiers et champs de groseilliers, jusqu'à St-Romain-de-Popey (410 m), notre altitude maxi du jour.
Là, une nouvelle déviation nous oblige à descendre à Pontcharra-sur-Turdine, à faire quelques tours de roue sur la N7, avant de pouvoir monter via les Olmes jusqu'à Sarcey. Voici le fameux tilleul de Sully au tronc évidé : il nous tend les bras de ses branches pour nous proposer son ombre légère, sa sagesse apaisante malgré son histoire écrasante. Et nous apprécions comme il se doit le lieu et l'instant, tout en nous délectant de l’eau fraîche de la fontaine voisine. On se prendrait presque à murmurer "Ô temps ! suspends ton vol…", si les aiguilles de nos montres ne nous rappelaient à la prosaïque réalité : l'heure tourne !
Vite, descendre sur Lozanne par la Route de la Cave et le Chemin des Vignerons, traverser la plaine fruitière des Chères parmi les tourbillons de pétales de fleurs fanées, se laisser enivrer par le parfum des glycines et lilas, et… finir par boucler cette odyssée de 95 km à 19h. L'arrivée est tardive, mais le bonheur fut grand.

13 avr. 2011

Sortie du 9 avril

La même journée radieuse que samedi dernier, mais en mieux ! Puisque côté vent, c'est une discrète brise du nord qui est de service ce jour.
La Dombes, proposée par le groupe 3, donne envie à 14 cyclos, dont 3 féminines, d'aller l'apprécier dans ces conditions idéales.
Pour s'y préparer, d'abord remonter la Saône rive droite sur une quinzaine de km et la traverser à Trévoux. Puis grimper sur le plateau via St Didier-sur-Formans jusqu'à Misérieux, avec pause-photo devant un talus fleuri aussi coloré que nos maillots. Pas de pause-bière (optionnelle) à Rancé alors que la brasserie est déjà ouverte, mais pause-crevaison obligatoire peu avant Monthieux.
Ensuite, petite route inédite en direction de l'"Hôtel Animalier" des Brévonnes****, sans pause-information, car nous pensons, à tort ou à raison, que cet hôtel n'est pas fait pour nous… Nous débouchons dans un lotissement qui nous oblige à une pause piétonnière pour traverser un petit pont de bois, passer au milieu des jeux et rires de nombreux enfants, puis retrouver enfin nos repères en arrivant à St-Marcel.
Parcours sinueux plus connu, mais toujours plaisant, via le Boillet et le Charpenet pour aboutir au Montellier pour la pause-robinet obligatoire ; car il se murmure depuis des lustres que l'eau fraîche de ce lieu aurait des vertus bénéfiques sur la forme des cyclos. Et nous y croyons !
Direction Pizay, traversée de Ste-Croix, et en longeant les rives ombragées de la Sereine, nous voici à Jailleux. De là, rude montée du Chemin des Moines émaillé de quelques trous pernicieux cachés entre ombre et lumière, avec comme "récompense", une 2ème pause-crevaison après le lieu-dit les Granges. Sous un doux soleil, sur une route agricole déserte, au milieu de la nature en silencieuse effervescence, c'est un plaisir de s'arrêter pour ceux qui ne se salissent pas les mains, et un quasi plaisir pour les 4 dévoués qui ont temps et espace pour exercer leurs talents de mécanicien (pas comme sur le Paris-Roubaix !).
En retrouvant la route de la Boisse qui conduit à Tramoyes, le peloton s'étire, chacun profitant à son gré des subtiles couleurs du paysage printanier : bleu limpide du ciel, vert en nuances infinies, jaune encore pâle du colza…, de quoi voir "la vie en rose" pendant (et pourquoi pas après) cette sortie de 86 km qui s'achève à 18h20.

5 avr. 2011

Sortie du 2 avril

Chaleur exceptionnelle en ce début avril : 24°C ! Il faut sortir les tenues d'été et ne pas oublier les bidons, d'autant qu'un bon vent du sud s'est invité à cette superbe journée.
Direction Oingt et les Pierres Dorées pour le groupe 3 qui rallie 8 partants, dont Noëlle notre seule féminine.
D'abord Curis, où nous doublons Bernard C. et ses amis en balade de remise en forme, puis Chasselay dont les vergers commencent à se couvrir de flocons (de fleurs), puis Lozanne où nous sommes reconnus depuis l'autre rive de l'Azergues par le groupe 2 (déjà…) en pause.
Pas besoin de faire de même ; grâce à notre rythme diesel, nous n'arrêtons que notre regard (sur l'imposant château de Châtillon), et poursuivons vers le nord le long du ruisseau d'Alix. Regroupement au village du même nom (270 m) avant d'attaquer la montée soutenue pour frôler Frontenas et atteindre Theizé (430 m) sous un soleil qui semble rôtir les pierres déjà dorées de ses maisons et exhorter les vignes alentour à se réveiller.
Après avoir refait les niveaux à la fontaine, Noëlle et François décident d’abréger leur sortie tandis que les 6 autres continuent la grimpée jusqu'à Oingt (525 m). Puis, c'est par une route en balcon, ondulante à souhait, laissant tout loisir d'admirer le moutonnement des collines au loin et la mosaïque des cultures plus bas, que nous atteignons le Saule d’Oingt (552 m), à la fois arbre vénérable et carrefour bien connu des cyclistes.
Plus qu'à se laisser descendre dans l'air tiède jusqu’à Liergues. Là, Didier M. se joint à Paul L. pour rentrer par Villefranche. Le quatuor restant, fidèle au parcours prévu, rejoint Pommiers au plus court, mais pas au plus facile, puisqu'il s'agit d'enchaîner 2 bosses successives via Chalier et en plus, avec vent de face ! Honneur à notre doyen Pierre A. d’y avoir fait face !
Descente rapide sur Anse, puis c'est enfin du plat pour traverser Ambérieux, La Chapelle, St-Germain, Neuville.
Petit arrêt à Rochetaillée où se déroule la journée "Mouv'en Saône" visant à promouvoir les "modes de déplacement doux", dont le vélo. Il y a là un stand avec des gens sympathiques, prêts à nous expliquer comment tenir un guidon et pédaler… et qui, étrange coïncidence, portent le même maillot que nous ! La mine fatiguée, nous leur confions qu'à notre humble avis, le vélo serait plutôt dur que doux ..., et, sans attendre leurs conseils éclairés, nous filons retrouver nos pénates car il est grand temps : 18h30 à l'arrivée à FSM, avec 81 km et 830 m de D+ aux compteurs.
La sortie fut dure ; le souvenir va l'adoucir ; et nous pourrons repartir...