
9, dont 4 féminines, forment le groupe 3. D'abord, c'est l'euphorie en montant tranquillement vers Cailloux, tandis que des enfants cherchent les œufs dans les fourrés et que les premières floraisons printanières nous mettent en joie. Patrick C., en reprise de sortie, nous quitte pour partir seul vers le nord.
Le long de la LGV, ça reste facile ; ça devient plus délicat vers l’ouest, puis carrément éprouvant après les Échets, quand plein sud, face au vent du même nom, nous progressons difficilement, arc-boutés sur les pédales, sans toujours pouvoir garder la roue du précédent. "Mais que sommes-nous venus faire dans cette galère ?" murmurons-nous chacun en secret...
Au Mas Rillier, Noëlle et Isabelle décident de rentrer par Sathonay. Les 7 restants reprennent leur souffle en descendant à Miribel. Nous rejoignons Thil au bord du canal de Miribel où quelques pêcheurs impassibles s’abritent contre les haies. À Niévroz, changement bienvenu de direction pour remonter vers le nord, et c'est vent de dos que nous traversons Dagneux, puis montons à Ste-Croix parmi les talus piquetés de primevères, avant de se reposer au Montellier. Le temps de se préparer mentalement à affronter de nouveau les rafales, car on ne peut rouler sans cesse dans le sens du vent !

Épuisés, oui nous le sommes, mais l'épreuve n'a même pas eu raison des sourires de Brigitte et d'Aurélie ! Et pour Noëlle et François, qui s'apprêtent à affronter le mistral à La Londe, cette sortie fut une excellente préparation !
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