Sortie du 27 août

Sans doute pour la dernière fois de l'année, une sortie de la journée au programme du groupe 3, malgré une météo peu engageante (ciel nuageux, possibilités d'averses passagères…). Est-ce pour cette raison que le capitaine se retrouve seul au RV de 8h ? Seul pas tout à fait, puisque son fidèle compagnon, un vélo vert à garde-boue, est résolu à affronter les éventuels caprices du ciel !
C'est donc parti pour une longue sortie vers les Monts du Lyonnais : échauffement jusqu'à Lozanne, montée pour Pollionnay puis pour le Col de la Luère (712 m) où une courte mais bonne averse réussit à traverser le couvert forestier pour doucher quelque peu le cyclo. Pas suffisant pour entamer son moral, surtout que les nuages "d'après-pluie", tour à tour sombres et lumineux, exaltent les couleurs des paysages lors du passage au Col de Malval (732 m), à Yzeron, au Col de la Croix de Part (811 m) et surtout lors de la descente sur la vallée de la Brévenne via Montromant.
Pause à Ste-Foy-l’Argentière pour le pique-nique (tiré sec de la sacoche) ; petit effort pour monter à St-Laurent-de Chamousset et s'y offrir un café comme petit réconfort.
Puis c'est un agréable parcours sinueux et raisonnablement bosselé qui fait traverser St-Julien-sur-Bibost, St-Romain-de-Popey, Sarcey pour rejoindre Lozanne puis Neuville.
Ciel toujours calme, forces pas tout à fait épuisées, donc grimpette à Montanay ; ce qui permet de rencontrer François F. (il roule en attendant Isabelle du groupe 4) et de rentrer ensemble par Sathonay-Village.
Arrivée à FSM à 17h50, après 142 km assortis de 1975 m de D+.
Une sorte d'étape telle que notre ami Robert A. en a beaucoup menée en solo en mai-juin dernier lors de son "Tour de la France à vélo". Mais pour nous, ce fut une étape en boucle, à allure modérée, et sans la remorque répondant au doux nom de "charogne" !

Sortie du 20 août

Puisqu'il semble qu'un épisode caniculaire se prépare, limitons nos efforts cyclos à une sortie de la matinée pas trop vallonnée, soit vers la Dombes et sa côtière sud.
À 8h, 15 cyclos dont 4 féminines sont là. Formation d'un groupe unique, car, pendant les vacances, pas de hiérarchie au départ ! Même si la route se charge de trier par la suite.
Direction les Échets, puis, avec l'aide d'une légère brise de dos, arrivée au Mas Rillier où une crevaison impose un court arrêt.
Descente roulante et ombragée sur St-Maurice-de-Beynost, au niveau de la vallée du Rhône, puis après avoir rejoint Beynost, remontée sur le plateau de la Dombes par la route de l'Arboretum. Nous la connaissons si bien cette route en pente régulière avec ses 4 virages serrés que nous trouvons chacun le bon rythme pour arriver en haut presque sans effort (apparent…).
Quelques zigzags pour prendre la route de la Boisse, puis le chemin des Moines, au milieu des champs de maïs et tournesols, et aussi de nuées de petits moucherons noirs jaillissant des haies. Nous débouchons à Jailleux, et, direction nord, remontons la Sereine jusqu'à Ste Croix.
Bien sûr, le Montellier nous attire comme un aimant, mais avant de l'atteindre, il faut passer l'épreuve d'une 2ème crevaison… Ceci expédié, nous pouvons faire la pause sous les platanes montiliens tout en sirotant le frais breuvage tiré du robinet public.
Isabelle rentre au plus court et nous poursuivons par des routes ombragées reliant de minuscules hameaux agricoles (le Poulet, le Charpenet, le Drilleret…) ou longeant des étangs en assec (celui de Monthieux) ou en évolage (celui du Grand Champ atteint après 600 m sur un chemin de terre).
Nous voici à St-Jean-de-Thurigneux ; nous filons plein sud à bonne allure via Civrieux en enjambant allègrement rocade et LGV pour arriver à midi (presque) pile à FSM au bout de 74 km. C'est en nous arrêtant que nous nous rendons compte que la chaleur est bel et bien là (32°C) alors que nous la supportions mieux en roulant. Encore un avantage du vélo !

Sortie du 13 août

Température estivale, mais sans excès ; ciel tout bleu ; brise à peine sensible... C'est le moment de programmer une sortie pour la journée et d'aller prendre le frais en altitude du côté des collines du "Beaujolais vert". Et en ce week-end "creux" du 15 août, il va y avoir, ô surprise, 9 amateurs à répondre présents !
Départ à 8h. Le peloton se trouve au complet après avoir incorporé Suzanne à Curis puis Évelyne à Châtillon, là où nous quittons la vallée d'Azergues pour monter à Alix (petite pause), puis Theizé et Oingt. Replat enchanteur sur la route en balcon menant au Saule d'Oingt (553 m), avec vues sur Ste Paule, sa chapelle et ses vignes.
L'ami Gérard, n'ayant pas la permission pour la journée, nous quitte. Nous poursuivons au milieu des vertes forêts pour enchaîner les cols du Chêne (725 m), du Joncin et de la Croix Papin, avant de plonger dans l'air tiède jusqu'à Chamelet (355m).
Il y a là une halle super fleurie, un pressoir, mais pas d'épicerie… Alors, sans trop attendre, c'est parti pour 5 km de raide montée jusqu'au col de la Croix de Thel (650 m). Les moteurs, mis en surchauffe par la pente et la chaleur, retrouvent leur température de croisière lors de la descente sur la vallée du Soanan, tout en commençant à réclamer de l'énergie…
À Valsonne : une épicerie, mais fermée ; les épiciers et épicières ayant aussi le droit de faire du vélo… Mais l'Auberge de la Vallée est là qui nous tend les bras, et c'est autour d'un copieux plat garni que nous nous attablons. Que prendre comme digestif ? Dans l'euphorie du repas, la réponse est unanime : une montée ! D'autant que c'est gratuit !
Donc direction Col des Cassettes (623 m) suivi du col de la Croix Paquet. Là, Évelyne, gênée par la chaleur, descend dans la vallée en compagnie d'Odile, pour retrouver son véhicule à Châtillon.
Les 6 restants, après l'exploration infructueuse d'un chemin de terre et la prise de petites routes "casse-pattes" pour "raccourcir", finissent par atteindre Dareizé puis St Loup. Relâche bienvenue au milieu des fleurs avant de descendre via les Olmes et Sarcey jusqu'au Pont de Dorieux. Nous retrouvons là Odile venue à notre rencontre après avoir laissé Évelyne, et il ne reste plus qu'à suivre notre itinéraire classique (Lozanne, les Chères, St-Germain…) pour atteindre FSM à 18h30.
Bilan : 124 km, 1620 m de D+, en prenant le temps qu'il faut, ce qui a permis de "tenir" et de profiter au mieux des conditions exceptionnelles de cette journée passée en fort agréable compagnie !

Sortie du 6 août

La météo étant aussi instable que les marchés financiers (ce qui n'est pas peu dire par les temps qui courent), il faut une certaine dose de confiance et d'optimisme pour se présenter sur la place Jean-Moulin. 11 cyclos sont là à tenir conciliabule et à soupeser les risques d'y aller ou pas.
Le passage d'une ondée brumisante en pleine délibération amène certains à renoncer, d’autres à hésiter encore ; mais un groupe de 6 parvient à s’accorder pour partir sans plus attendre. Ce sera dans les Monts d'Or (au lieu de la Dombes prévue) afin de ne pas trop s'éloigner de FSM et de s'abriter en partie du vent du sud.
Après le pont Bocuse et Collonges, le jeune Frédéric part en solo. Après la traversée de St Cyr, ce sont Brigitte et François qui, par erreur, montent au Mont Cindre, et nous ne les reverrons plus malgré nos recherches réciproques.
La sortie se poursuit donc à 3 : St Didier, montée au Col de la Croix de Presles (526 m) via l'auberge des Montagnards, puis au Mont Verdun (612 m) sous quelques gouttes anodines ; descente par la base aérienne 942 et la route de la Glande, avec petit arrêt devant le four à chaux fort bien rénové du 18ème siècle.
À Limonest, Didier rentre au plus court ; Claude et Robert continuent en enchaînant montées et descentes dans ce massif des Monts d'Or qui, protégé de l'urbanisation par la présence de bases militaires, et doté d'un réseau dense de petites routes, permet d'innombrables combinaisons. Pour nous, ce sera : montée des S en longeant le château de la Barollière, descente à Poleymieux, re-montée au Col de la Croix de Presles… Mais au pied du Mont Thou, Claude est appelé pour rentrer à la maison. Alors descente à Couzon par la route du Génie et arrivée à FSM à 16h40 au bout de 41 km.
Le ciel s’est éclairci, la température est douce. Et il ne reste qu’un seul cavalier dont le destrier semble avoir encore envie de km, mais moins vallonnés ! C'est donc parti pour un petit tour en Dombes, jusqu'à Mionnay et son golf, jusqu'à vérifier qu'il y a de belles et bonnes balles de paille dans les champs pour la pitance de l'hiver. Rassuré, l'équipage affronte le vent de face en direction de Tramoyes et finit par atteindre l'écurie FSM à 18h20, après un total de 70 km et 950 m de dénivelé.
Certes le peloton initial s'est dispersé jusqu'à se réduire à l'unité, mais chacun a pu se concocter un circuit sans du tout se mouiller. L'optimisme du départ a donc payé ! Du moins cette fois…