Sortie du 19 décembre

D'après le calendrier, c'est encore l'automne, mais en pratique c'est bien l'hiver : quelques cm de neige fraîche, froid, petite bise. Trop risqué de sortir à vélo ; mais pourquoi ne pas sortir sans vélo ?
C'est ainsi que 7 cyclos, déguisés en marcheurs bien chaussés, bien habillés et armés de bâtons pour certains, se retrouvent à 13h30 au pont de Couzon, curieux d'aller voir à quoi ressemble le Mont Thou.
Le temps de se reconnaître sous les tenues de camouflage (chaque groupe a envoyé au moins un délégué, et Gislaine représente brillamment la gent féminine), c'est parti !
Sortie de Couzon (175 m) en passant sous le tunnel du Château de la Guerrière, puis en contrebas de la Madone. Le sentier enneigé qui monte en forêt n'est pas glissant, et nous arrivons bien réchauffés à la Croix Vitaise (438 m). Puis large chemin en pente douce sous une voûte de ramures ployant sous la neige, jusqu'à atteindre la table d'orientation du Mont Thou (600 m). Là : 8 cm de neige, - 4°C ; mais la bise accentuant la sensation de froid, l'arrêt est court, d'autant que la vue est limitée par la grisaille ambiante.
Descente rapide sur route et sentier pour aller s'abriter dans une caborne pour une pause gourmandises. On y est vraiment bien, mais pas le moment de s'engourdir alors que la lumière faiblit ! Nous rejoignons Salagon et descendons à vive allure sur Saint Romain par le chemin du Pinay en jetant un coup d'œil au bassin d'élevage de salamandres.
Arrivée à Couzon à 16h30 après 11 km d'une bonne marche hivernale tonifiante. Qui vaut bien un vaccin contre la grippe ?

Sortie du 12 décembre

Rien de très engageant pour sortir ce jour son vélo : temps maussade et froid, pimenté d'un petit vent du nord. Mais comme pour profiter d'une dernière journée avant le véritable hiver, ou pour se préparer à l'affronter, 13 cyclos des groupes 2 et 3 (dont Évelyne C. et Monique T.) font cause commune pour un tour en Dombes.
Et c'est vent de face que nous remontons la rive droite de la Saône en traversant des lieux-dits dont le seul nom (Jérusalem, Pré des Îles…) semble réchauffer l'atmosphère… avec un peu d'imagination.
Passage rive gauche à Trévoux. En se hissant jusqu’au château, nous voici sur le plateau de la Dombes. Pas si plat que ça, via Toussieux puis Rancé avec pause sous un sapin de Noël. Juste en repartant, premiers flocons de neige fondue qui n’incitent même pas les 13 courageux à prendre de possibles raccourcis.
Donc, ça continue vers Monthieux et St-Marcel parmi les étangs silencieux dont certains, vidés de leur eau et de leurs poissons, entament leur période d'"assec" pour être cultivés l'an prochain.
Après Mionnay, le vent nous devient favorable, et Patrick mène bon train tandis que notre ange gardien Jean D. veille à l'arrière. Tous courbés sous une bruine de plus en plus "mouillante" qui accentue la sensation de froid et transforme une certaine petite route en chemin fangeux (la preuve par l'état des maillots !).
La lumière devenant de plus en plus blafarde, il est temps de retrouver FSM à 16h35 ; tous contents d'avoir boucler ce périple de 60 km dans des conditions qui nous feront encore plus apprécier la chaleur de nos pénates

Sorties du 5 décembre

Matinée :
"Rallye des 10 clochers" autour de Villars-les-Dombes, organisé par les "Cyclotouristes du Centre Dombes" au profit du Téléthon.
Sur les 48 engagés, 11 de l'AC3F dont 2 féminines. Température fraîche de saison (4°C), mais ni vent, ni brouillard.
Départ groupé à 8h35, le peloton restant encadré par 2 voitures tout au long du parcours. Itinéraire sinueux le long de multiples étangs scintillant sous un faible soleil, et au plus près des clochers des villages traversés (St-Marcel, Lapeyrouse, Bouligneux…) ; le tout agrémenté de 2 sympathiques ravitaillements. Les 60 km prévus ont été ramenés à 50 km (?), d’où l’arrivée dès 11h15 dans la salle polyvalente où se tenait un marché de Noël.
Remerciements au club des CCD pour son accueil !

Après-midi :
Après les 50 km d'échauffement du matin, et puisque la météo semble se maintenir, sortie club de 13h30.
Les capitaines des groupes 3 et 4, Robert et Pierre-Yves, délaissés chacun par leurs ouailles, décident sereinement de partir en duo.
Pour longer la Saône puis l’Azergues, admirer le fier château de Châtillon, s'offrir une petite gourmandise à Alix avant de grimper à Marcy, prendre la route des crêtes en contemplant la longue chaîne dorée des Alpes à l'horizon, descendre sur Morancé et les Chères, passer par St Germain, et terminer à 16h40 les 58 km de cette bonne "balade" cyclotouristique qui a eu le don d'inspirer à Pierre-Yves une tout aussi bonne "ballade", celle des deux capitaines (heureux) !
Paroles ici, et musique là.

Sortie du 28 novembre

Samedi dernier, Éole était parti sans nous dire au revoir, et aujourd’hui le revoilà qui rapplique. Jamais fatigué, toujours enchanté de venir escorter l'AC3F dont il semble apprécier l'ambiance.
Pour le groupe 3, 7 cyclos dont Suzanne et Monika. Montée sur le plateau de la Dombes en compagnie des 2 représentants du groupe 4 qui nous quittent bientôt tandis que nous continuons plein nord pour Civrieux. Sensation d'être en grande forme en oubliant que notre collègue Éole nous fait discrètement un peu de poussette…
Au Chanay, direction ouest avec belle vue sur les Monts d’Or et du Beaujolais sous un ciel gris cendré, tacheté de rose et bleu pastels.
Traversée de la ZI de Reyrieux et de Ste-Euphémie. Descente rive droite du Formans jusqu'à St-Bernard pour traverser la Saône et suivre le Val d’Azergues ; pause au parking de l’Auberge.
Petite bosse pour Lucenay, ce qui nous permet d'apercevoir au loin le Mont Blanc illuminé au couchant. Puis nous terminons "dans le vent" (un peu calmé) et sous quelques timides rayons de soleil via Morancé et Chasselay.
Fin de notre virée de 58 km à 16h40, en reconnaissant qu'Éole a été plus modéré que samedi dernier. Sait-il que ses amis cyclos l’aimeraient encore plus docile ?

Sortie du 21 novembre

L’été de la St-Martin jouant les prolongations, la foule de cyclos est dense sur la place Jean Moulin. Il y a même un dénommé "Éole" venant du sud, qui s'est encore invité alors que nous l'espérions épuisé par sa prestation de samedi dernier ; il semble à peine calmé, et AC3F oblige, nous l'intégrons poliment…
10 amateurs pour former le groupe 3 avec Aurélie la benjamine comme mascotte.
Pas de souci pour monter sur le plateau de la Dombes jusqu’aux Échets, mais il faut forcer, face au vent, sur le plat vallonné conduisant au Mas Rillier. Un coup de frais pour slalomer en descente jusqu'à Beynost, un coup de chaud pour grimper à l’arboretum, et là, même sans coup de pompe, pause bienvenue sous le soleil déclinant.
Ah, le bon vent qui nous pousse, qui sèche les épis de maïs entassés dans les hauts cribs grillagés du Tremblay, qui fait joliment courber les peupliers et onduler les étangs de la Passe, du Chiroland, du Grand Bertin…. Ce charmant Éole sait se montrer de bonne compagnie !
Pas pour longtemps, car, après la traversée de St-Marcel et de Monthieux, il vire de mauvaise humeur et se plaît à nous rendre la vie dure. Reste à le supporter sans broncher alors que nos ombres s'allongent sur les talus.
Voilà St-André-de-Corcy ; courte montée sur la poype où se trouvent église et mairie, pour encore forcer plein sud. Nous réussissons à puiser (sans les épuiser) dans nos réserves physiques et mentales pour atteindre FSM juste au crépuscule, à 16h55. Satisfaits d'avoir pu boucler la boucle prévue de 63 km malgré la compagnie du cyclothymique Éole. Il est parti sans nous dire au revoir ; c'est peut-être mieux !

Sortie du 14 novembre

Le vent tourbillonnant qui, le matin, "tordait la forêt comme une chevelure", se calme à peine vers midi, mais 12 cyclos sont pourtant présents à 13h30 sur le lieu de départ. La pluie n'est prévue que dans l'après-midi, la température est clémente ; autant profiter sans tarder de la fenêtre météo favorable qui s'offre à nous.
Adjugé pour aller dans les Monts d'Or selon le parcours préparé par Robert, l'esseulé du groupe 3 qui, "malgré lui de son plein gré", se retrouve avec 11 costauds des groupes 1 et 2, dont Élisabeth, la charmante mascotte du jour.
Petit échauffement sur la piste en bord de Saône avant de passer rive droite et d'attaquer la succession de montées pour St Romain, Collonges, St Cyr. Le vent, oublié tant qu'il soufflait de dos, se rappelle brutalement à nous dans les derniers 500 m (les plus pentus) avant le sommet du Mont Cindre. Idem dans les derniers 200 m permettant d'atteindre la table d'orientation du Mont Thou où nous arrivons mouillés de chaud et non de pluie.
Court arrêt pour voir la plaine qui poudroie, les nuages noirs qui louvoient, un cerf-volant qui rudoie son pilote… avant de continuer pour le Mont Verdun parmi les arbres où s'accrochent désespérément quelques feuilles récalcitrantes.
Descente via la Tour Risler de Poleymieux, puis le long du ruisseau du Thou jusqu'à Neuville.
D’accord pour grimper un 4ème mont ("Mont-Tanay") même si des nuages menaçants s'approchent par l'est. Sur le plateau, décision est prise de ne pas pousser jusqu'à Mionnay et de rentrer au plus court ; mais pas au plus facile avec un vent de face à 50 km/h ! Alors que, à côté, comme un mirage fugace, le puissant et élégant TGV en robe grise et bleue fait fi des rafales et fend l'air en sourdine, nous laissant à notre laborieuse progression humaine rien qu’humaine.
Arrivée à FSM à 15h55, juste au moment où débute l’averse (qui ne durera en fait qu’un quart d’heure). Heureux et chanceux d’avoir pu boucler dans des conditions inespérées ce petit "parcours des 4 Monts" de 38 km bonifié par 700 m de dénivelée.
Merci aux véloces d’avoir modéré leur tempo pour ne pas semer le seul qui a dû rouler ce jour-là en surrégime !

Sortie du 7 novembre

À l'inverse de samedi dernier, le soleil de la matinée disparaît peu à peu, et il se met à pleuvasser à l'heure critique de se décider à "y aller ou pas".
Allons déjà au lieu de RV. Il n'est pas désert ! Patrick du groupe 1, Robert, et 4 jeunes de la Section Route Jeunes encadrés par Olivier, sont là, bien équipés et prêts à affronter les éléments qui n'ont rien de trop effrayants à l'heure du départ : bruine, température fraîche sans être glaciale, vent raisonnable… L'occasion pour chacun de se tester en conditions non optimales, et aussi de tester le tandem du club habilement révisé par Olivier.
C'est parti pour Curis, Les Chères et Morancé, où Patrick nous quitte pour continuer vers Anse et la Dombes.
Alors que commence la montée pour Charnay, un ténébreux nuage déverse une pluie battante accompagnée de bourrasques de vent. Le groupe fait le gros dos et poursuit calmement sa route jusqu'à atteindre l'alambic du village pour l'abri et la pause.
C'est la pause aussi pour la pluie. Descente à Châtillon, le temps d'être fasciné par le décor théâtral des tours du château se découpant sur un fond de feutre gris souris. Dans la vallée d'Azergues, nous recevons stoïquement les giclées de gouttelettes projetées par les nombreuses voitures, avant de bifurquer à Lozanne pour retrouver Les Chères.
Puis via Port Maçon, nous atteignons Neuville, et décidons, puisque forme et moral sont toujours là, de monter à Montanay. Sur le plateau, magnifique et éphémère spectacle à l'horizon de nos Monts d'Or, celui d'une lumineuse bande de ciel bleu pâle festonnant le plafond de nuages sombres.
Arrivée à FSM à 16h50 après 61 km d'un grand huit réalisé vaillamment sous la bruine et la grisaille. Compliments aux jeunes de la SRJ ; Olivier peut en être fier, comme de son tandem qui a passé le test d'agrément avec succès !

Sortie du 31 octobre

Après le brouillard de la matinée, un beau soleil finit par percer comme pour accueillir et encourager les cyclistes. Et c'est un panaché de 12 représentants des groupes 2, 3 et 4 qui s'accordent pour partir ensemble en Dombes.
Dès le lieu-dit "La Volière" près de Tramoyes, crevaison sur roue arrière, réparée promptement à 6 mains. Ça redémarre pour traverser St-André-de-Corcy, Monthieux, le golf du Gouverneur (le plus grand d’Europe) et Lapeyrouse. Grâce à la vigilance de François, Gislaine et Isabelle sont ramenées sur la petite route qui vire à gauche et permet de passer près de l'étang Neuf et du château médiéval de "La Grange". Pause friandises et photos dans ce cadre bucolique, sous les "bois couronnés d’un reste de verdure" et parmi les "feuillages jaunissants sur les gazons épars".
Après consultation démocratique, le groupe 3 est autorisé à faire sécession pour poursuivre son parcours tel que prévu. Ce sont donc 7 cyclos, dont 3 féminines, qui, après avoir traversé Villars-les-Dombes, roulent sans mollir sur la D904, long ruban rectiligne bordé de platanes, puis la quittent pour des routes plus champêtres en direction de Joyeux et du Montellier. Courte halte Place de la Mairie, l'un de nos lieux de pause favoris…
Tandis que dans les étangs se reflète la fine silhouette des peupliers et des hérons cendrés, tandis que nos ombres s'allongent sur la route et que les Monts d'Or s'assombrissent sous un ciel rougeoyant, Jacques mène rondement le peloton étiré, d'abord au plus direct jusqu'à St-André-de-Corcy, puis selon un trajet plus fantasque (via Mionnay et Montanay) jusqu'à FSM.
Clôture à 17h15 des 71 km de notre parcours inaugural de l'heure d'hiver.

Sortie du 24 octobre

Puisque les groupes 3 et 4 ont prévu leur sortie dans la même direction, ce sont 9 cyclos (dont 4 féminines) qui démarrent allègrement à 13h35 sous un ciel voilé et une température agréable.
Franchir la Saône à Couzon, monter à Curis, puis traverser l'Azergues à Lozanne, c'est bien connu ! Mais là, plusieurs options sont possibles, et le peloton se disloque au hasard des circonstances ou des préférences, qui prenant le pont routier, qui l'une des passerelles-piétons, qui l'autre passerelle…
Et voilà 3 sous-groupes à se chercher, à ralentir ou à essayer de se rattraper, à tenter de se situer avec l'aide des téléphones portables. Le jeu prend fin à Alix où tout le monde se retrouve joyeusement pour la pause goûter. Sauf notre doyen Henri qui s'est offert un détour vallonné et qui arrive au moment de la reprise.
Tandis que le groupe 4 revient via Marcy, les 4 du groupe 3 (dont la vaillante Monika) filent plein nord comme prévu pour atteindre Limas via Grange Huguet. La vue sur les lointaines Alpes ensoleillées rend plus douce à nos mollets la montée de Bellevue. Crochet touristique à Buisante pour faire découvrir le site à 2 d'entre nous, avec la chapelle, la table d'orientation et le cadran solaire analemmatique qui nous fait penser que, cette nuit-même, c'est le passage à l'heure d'hiver.
Puis en balcon, route fleurie du Beaujolais bordée de vignes aux parures automnales jusqu'à Charnay. Tandis que le fond de l'air se rafraîchit, descente sur Morancé et retour classique par Chasselay.
Fin de notre périple de 77 km à 18h30, heureux d'avoir profité au maximum de la dernière longue après-midi de l'année.

Sortie du 17 octobre

Les premiers frimas sont là, et c'est bras et jambes bien couverts que 11 cyclos et cyclotes issus des groupes 2, 3 et 4 décident de faire peloton commun pour un parcours en Dombes.
Montée à petit train sur le plateau des Échets. Peu avant Romanèche, une débutante et son fils lâchent prise pour continuer à leur rythme sous la houlette d'André T.
Les autres poursuivent via St Marcel, l’étang de Birieux et le château du Montellier élevé sur sa poype. Après la pause devant la mairie toujours très fleurie, nouvelle scission du peloton pour aller à Ste Croix : 3 cyclotes préférant la ligne directe, et le reste adoptant le parcours plus tortueux qui, au milieu des premiers labours d'automne, passe par Faramans et Pizay.
Après avoir retrouvé Romanèche, retour par St-André de Corcy, vent et Patrick devant. Descente sur Genay pour 3 d'entre nous, et sur Neuville pour les 2 restants.
Arrivée à FSM à 17h40 au terme de 75 km d’un parcours en "8" qui a offert de multiples variantes aux différents niveaux et préférences des partants.

Sortie du 10 octobre

Contre toute attente, un soleil resplendissant est au rendez-vous de 13h30. Trop beau pour durer ? Peu importe, profitons du présent ! Donc, les 6 cyclos du groupe (dont 3 féminines) s'élancent à 13h35 en direction des Pierres Dorées.
Passage par Curis et Chasselay pour rejoindre la vallée de l'Azergues à Marcilly et la remonter jusqu'à Chessy-les Mines, célèbre pour ses anciennes mines de cuivre et notamment son minerai de couleur bleue (dénommé "chessylite").
Montée en direction de Frontenas, puis route en balcon parmi les vignes pour atteindre Le-Bois-d’Oingt. Pause sur la place de la fontaine. Descente rapide sur Les Ponts-Tarrets où, après avoir constaté que l’astre du jour lâchait prise pour laisser place à la fraîcheur et aux nuages menaçants, le groupe décide de rentrer au plus court par la vallée, au lieu de grimper à St Loup comme prévu.
Sauf Évelyne et Robert qui montent à Sarcey avant de se séparer, Evelyne poursuivant vers Montrottier et Robert descendant à Lozanne par le chemin des vignerons. À peine 10mn de crachin et le soleil réapparaît par intermittence. Les jours n'étant pas encore trop courts, autant retrouver la vallée de la Saône en prenant le chemin des écoliers vagabonds qui passe par Limonest, le Mont Verdun et Poleymieux. L'occasion de se repaître des premières couleurs automnales avant d'atteindre FSM à 18h25, soit après 83 km d'un agréable parcours improvisé au gré des humeurs du ciel (et des cyclos).

Sortie du 3 octobre

Les groupes 3 et 2bis réunis recueillirent une quinzaine de participants venus de divers horizons. Mais le respect du capitanat d'Aline fit que tout le monde se mit au diapason, et il n'y eut aucune velléité particulière : allure adaptée, groupe relativement discipliné et groupé...
Parcours en Dombes en prenant parfois de nouvelles petites routes, en longeant des étangs où grues, hérons et cigognes cherchaient leur nourriture, avec un crochet du côté de Mizérieux afin de rajouter quelques km. On avait signé pour 75 km et non pas pour 65... non mais !!! Le retour par Reyrieux et Fleurieu fut l'objet de discussion par un certain André, mais puisque cela était prévu, cela fut ainsi fait...
Notre ami Bruno resta en "chasse patate" tout le long du parcours. Des "patates", il n'en eut pas à ramener, et à 50 m derrière le groupe, il médita seul sur sa condition de cyclo..., à moins que ce ne fût sur l'utilité de l'atome...
En tout cas, merci à Aline d'avoir su une nouvelle fois "driver" son petit monde.
André T.

Sortie du 26 septembre

Grand soleil digne d'un été indien en ce premier samedi d’automne. Le modeste groupe 3 du jour (3 cyclos) choisit de s'allier au groupe 4 (8 cyclos dont 3 féminines) pour faire route commune sous la conduite de Pierre-Yves.
D'abord la Dombes pour un bon échauffement via Mionnay, St-André-de-Corcy et Monthieux. Traversée de la Saône à Trévoux pour changer de décor et de pente. En effet, après St Germain et Curis, il s'agit de se hisser à Poleymieux, puis, au lieu de se diriger raisonnablement vers la Croix Vitaise comme prévu, de s'attaquer à plus sérieux en allant en direction du Mont Verdun.
Le gros de la troupe prend courageusement la rude montée passant devant la Maison d'Ampère ; chacun, seul sur son vélo à son propre rythme pour pouvoir tenir jusqu'au col de la Croix de Presle. Ce qui fut fait, la sueur au front et la fierté au cœur ! Pause fort appréciée, le temps que Henri et Robert, passés par la Tour Risler et le Mont Verdun, arrivent eux aussi au col.
Pas question d'ajouter ce jour les derniers 800 m permettant d'atteindre la table d'orientation du Mont Thou, mais ce n'est que partie remise…
La descente sur la Saône se fait alors par petits groupes au gré des préférences et domiciles de chacun : qui par Collonges, qui par la Croix Vitaise et Curis, qui enfin par la Madone de Couzon.
Les derniers atteignent FSM à 17h55 après 66 km et 730 m de dénivelé. Une bien belle sortie de rentrée ! Merci à Pierre-Yves d'avoir adapté son parcours aux cyclos prévus et imprévus pour que tous y trouvent leur bonheur.

Sortie du 19 septembre

C'est le dernier samedi de l'été, le jour de la célébration du patrimoine et de la fête du cyclotourisme organisée par le CODEP69-FFCT. Mais il reste quand même quelques volontaires pour la sortie classique au départ de FSM à 13h30. En effet, 12 cyclos (dont une minorité du groupe 3) s'y retrouvent pour faire peloton commun et partir, sous la conduite d'Aline, vers le Pays des Pierres Dorées.
Après Curis, Les Chères et Lozanne, court arrêt à 15h au stand du CODEP à Châtillon d'Azergues, où arrivent simultanément 3 cyclos AC3F qui, eux, sont partis du matin pour participer à la concentration départementale : Jacques C., Jean D. et François S. Ces 2 derniers nous accompagnent jusqu’à l'entrée de Theizé, au château de Rapetour. Cette maison-forte à la longue histoire, qui a pour devise "Je choisis ce qui n'est pas mortel", serait intéressante mais trop longue à visiter ce jour.
Passage devant le château de Rochebonne, tout en haut de Theizé, avec son ancienne chapelle où se donne justement un concert. Puis montée à Oingt dont nous ne retiendrons que les silhouettes émergentes de sa tour et de son église. En effet, trop d'affluence en cette journée du patrimoine pour envisager de s'approcher du centre médiéval avec nos montures. Plutôt attendre la morte saison pour en apprécier tout le charme.
Descente rapide sur Moiré, Frontenas et Alix, tout en percevant les prémices de l'automne : vendangeurs courbés vers les dernières grappes, effluves douçâtres de moûts en fermentation, premières noix au sol, vergers délestés de leurs fruits. Le concret matériel se rappelle à nous à Curis avec la crevaison d'Aline, vite et bien réparée en 8mn chrono.
Arrivée à FSM à 18h20, après 81 km et 650 m de dénivelé sous un ciel clément et une température idéale.
Quant à l'allure, elle ne fut pas des plus régulière vu la disparité des niveaux au sein du groupe du jour. Mais, cette sortie devrait permettre à chacun de mieux se positionner en fonction des ses goûts et de ses capacités.

Sortie du 12 septembre

Balade en Dombes par Ste-Croix ; flânerie dans la cité médiévale de Pérouges, puis retour rapide par Le Montellier.

Sortie du 5 septembre

14 personnes au départ dont Elizabeth, toute nouvelle...
Au programme : une boucle de 70 km passant par Quincieux, Morancé, St-Jean-des-Vignes, Charnay, Pommiers.
Retour par Trévoux et Reyrieux.
J'ai proposé quelques variantes qui ont surpris certains, notamment la grimpette de Charnay-Centre qui permet d'accéder à une route serpentant dans les bois pour rejoindre Marcy.
Par temps chaud, je vous la conseille ; quelle fraîcheur !
Evelyne et Didier ont coupé avant pour raccourcir le périple.
Nous avons croisé de nombreux vendangeurs… Belle récolte à ce qu'il paraît.
Un petit vent du nord nous a ventilés agréablement, nous permettant de profiter pleinement de cette belle journée.

Rédigé par Aline

Sortie du 29 août

Pour ce dernier samedi d’août, le temps est certes frisquet à 8h du matin, mais le ciel est parfaitement pur ; ce qui annonce une belle journée pour rouler.
Les groupes 3 et 4, forts de 4 cyclos chacun, décident de faire peloton commun (avec parité parfaite hommes/femmes) pour amorcer de concert leur sortie prévue en Dombes.
Par de petites routes buissonnières qui ignorent la ligne droite, nous contournons Tramoyes par le sud. D'immenses silos grillagés attendent les épis de maïs qui, suite à une sécheresse prolongée, se montrent encore bien maigrichons dans les champs ; tandis que les tournesols, comme brûlés par le soleil, laissent tomber leur sombre tête piquetée de graines mûres.
Traversée de Jailleux ; descente sur Montluel et remontée vers Pizay face à un sensible vent du nord.
À l'entrée du Montellier, séparation des 2 groupes après la photo-souvenir de circonstance.
Pour le groupe 3, remplissage des bidons tout en discutant avec le maire, avant de reprendre la route pour Birieux et St Marcel au rythme soutenu des grands rouleurs que sont Pierrot et Paulo. Petit crochet par l'étang de St-Jean-de-Thurigneux où des pêcheurs immobiles et concentrés pratiquent eux aussi leur sport favori.
De Rancé, descente sur Toussieux où un petit coup de pompe (à un pneu) s’avère nécessaire. Traversée de la Saône à Trévoux ; puis chacun rejoint successivement ses pénates, le dernier d'entre nous arrivant à 12h35 à FSM, bouclant sous un soleil radieux les 82 km de cette sortie de transition entre la presque fin des vacances et la quasi rentrée.

Sortie du 15 août

En ce jour férié au cœur de l'été, il y a quand même 3 cyclos à se retrouver au départ à 8h (Daniel T., Michel V. et Robert C.). Et ils ont le grand plaisir d'accueillir Gislaine en renfort lors de leur passage à Curis.
Le joyeux quatuor rejoint d'abord Lozanne. Après la traversée de l'Azergues au Pont-de-Dorieux, l'ambiance devient plus sérieuse en attaquant la côte à 10% qui conduit à une arête entre les vallées de la Turdine et de l’Azergues. Toute en ondulation parmi les vignes, la route se poursuit jusqu’au village fleuri de Sarcey, puis à celui super-fleuri de St-Loup (classé "4 fleurs") qui domine Poncharra. Pause bienvenue devant la chapelle médiévale de Vindry.
Ensuite succession de pentes montantes et descendantes tandis que sous un ciel sans nuages, la température ne fait que monter irrésistiblement. Ainsi, via Dareizé, nous retrouvons la vallée du Soanan, puis via St-Vérand celle de l’Azergues. Tant qu'on y est, nous grimpons encore au Bois-d’Oingt, alors que dans les champs, des bœufs restent couchés à l'ombre
"Qui suivent de leurs yeux languissants et superbes,
Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais."
Pour nous, c’est en roulant que nous poursuivons notre rêve ; notre rêve de quoi ? Pour l'instant, d'un peu de fraîcheur… que nous ne trouvons ni à Chessy, ni à Châtillon d'Azergues, mais à Marcilly, au cimetière, puisque ça n'est plus qu'en ces lieux que l'eau potable reste disponible !
Les soleils dans les champs semblent s'avouer vaincus avec leur tête tombante et échevelée ; la chaussée renvoie la chaleur accumulée ; les jambes s'alourdissent… Dernière montée à St Germain avant que notre valeureuse mascotte Gislaine nous abandonne à Curis.
Et c'est à 13h45 sous 33°C que nous bouclons notre périple (89 km – D+ 855 m). Ouf ! Plus qu'à finir la journée à l'ombre en poursuivant nos rêves autrement…

Sortie du 8 août

Un petit regain d'animation ce matin sur la place Jean Moulin puisque 11 cyclos s'y retrouvent dès 8h. Mais, pour la sortie de la journée prévue dans les Monts du Lyonnais, un seul partant. Et qui reste partant, puisque "la nature est toujours là qui l'appelle et qui l'aime", et que son fidèle destrier a retenu ce samedi entier pour lui tenir compagnie !
Départ commun avec le groupe 4, fort joyeux et fort loquace, pour faire ensemble les 25 premiers km jusqu'à Lozanne. Là, pause, photos "historiques" avant que les routes se séparent. Ce n'est qu'un au revoir ! Robert vire au sud en solo, laissant Pierre-Yves lui aussi en solo parmi 4 cyclotes.
Parcours truffé de petites bosses pour Lentilly et Pollionay ; montée plus régulière en sous-bois jusqu'au col de la Luère (712 m). Route des crêtes, avec passage devant le château-auberge de St-Bonnet-le-Froid, pour atteindre le col de Malval (732 m). Reste à frôler Yzeron et l'étang de Soleillant complètement désert avant de parvenir au dernier col de la journée : le col de la Croix-de-Pars (811 m).
Descente sur Montromant, joli village niché dans la verdure, tandis que la pluie s'invite sans prévenir jusqu’à Ste-Foy-l’Argentière. Il est 12h30, et à l'abri, le casse-croûte est tiré de la besace.
Départ à la 1ère accalmie. Mais après la traversée de la Brévenne, la montée à St-Laurent-de-Chamousset se termine sous une forte averse. Bonne occasion pour une pause-café d' ¼h. Puis entre les gouttes éparses et les rais de soleil, en passant à Brullioles, St-Julien-sur-Bibost et St-Romain-de-Popey, jolie petite route sinueuse, capricieuse, silencieuse, baignée d'odeurs chaudes et de volutes de brume montant du sol, comme si tout se mettait à respirer après les chaleurs des semaines précédentes.
Fin brutale de cet intermède euphorique quand, en arrivant à Sarcey, orage et coups de vent obligent à un arrêt de ¾h à l’abri d’un hall d’habitation. De nouveau, un répit et une belle lumière de fin d'ondée le long du chemin des vignerons, avant d'essuyer une dernière petite averse à Lozanne.
Juste assez pour que, malgré le soleil revenu et le vent de dos, le cavalier et son destrier arrivent encore humides à l'écurie de FSM à 18h, tout auréolés d'un éphémère arc-en-ciel.
Ils s'ébrouent avant de se congratuler sobrement pour cette belle escapade de 140 km agrémentée de 1740 m de dénivelé et d'une météo fort fantasque.

Sortie du 1er août

Se lever aux aurores, prendre un bon petit-déjeuner et se trouver à 6h30 à FSM, c'est ce défi qu'ont relevé pour la 1ère fois Monika, Pierre-Yves et Robert. Juste pour le plaisir de rouler ensemble à la fraîche, aux premières heures d'une journée annoncée comme très chaude.
Le trio, parti presque dans la pénombre, arrive sous un soleil éblouissant au niveau de Tramoyes. Routes désertes, campagne et villages assoupis, calme propice à un pédalage rond et régulier. La descente en forêt sur La Boisse nous donne un bon coup de frais comme si nous dévalions un col de montagne.
À 8h, halte au Pont de Jons sur le Rhône, là où celui-ci se sépare en 2 canaux (Miribel et Jonage). C'est aussi là que le trio se sépare. Comme prévu, Pierre-Yves et Monika retournent à FSM pour former un autre trio avec Noëlle pour une autre balade, tandis que Robert continue imperturbablement en solo.
Passage en Isère ; traversée de Villette-d’Anthon et Chavanoz ; arrivée à Crémieu, ancienne place-forte commandant l'une des portes du Dauphiné. Beaucoup de vestiges médiévaux, notamment la halle avec sa charpente en chêne supportant une lourde couverture de lauzes.
Changement de direction pour revenir vers le nord. Traversée du Rhône à Loyettes, puis de l’Ain à Port-Galland pour rejoindre sur sa colline une autre cité médiévale, Pérouges, dont les vieilles ruelles de galets commencent à s'animer.
Autant continuer de rouler tranquille au milieu des paysages sereins de la Dombes, avec l'aide d'un léger vent de dos, pour atteindre St-Éloi, puis Chalamont. Pause à l'ombre au son de l'angélus de midi ; casse-croûte tiré de la sacoche tout en se préparant mentalement à affronter la chaleur qui devient pesante et le vent du sud qui se lève.
Repartir doucement mais sûrement en petites pédalées automatiques face aux rafales desséchantes, tout en se remémorant une récitation du certif :

"Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ;
La Terre est assoupie en sa robe de feu..."

Serait-ce un mirage ? Non, c'est bien Joyeux, puis Le Montellier avec son point d'eau qui n'a jamais été aussi bienvenu.
En terrain connu, il suffit alors de continuer presque les yeux fermés pour retrouver FSM à 14h15 après 127 km effectués moitié à la fraîche, moitié sous la fournaise, soit à une moyenne (de température) raisonnable.
Quant à la moyenne (de vitesse), elle fut tout aussi raisonnable pour ne pas se retrouver victime du mystérieux "malaise de la Lanterne" que seul notre Président (*) pourrait décrire pour l’avoir récemment ressenti !
(*) de la République

Sortie du 25 juillet

Comme prévu, il y a bien quelqu'un à 8h pour aller explorer le nord de la Dombes. Certes, on est moitié moins que samedi dernier (soit 2 divisé par 2 = 1), mais c'est suffisant pour ne pas renoncer à la sortie, surtout qu'elle s'annonce sous les meilleurs auspices : air et vent légers, ciel presque dégagé, routes secondaires désertées...
Tout de suite, le bon rythme est trouvé pour traverser Tramoyes, Monthieux, et rejoindre à Lapeyrouse un parcours touristique balisé par des panneaux portant le même emblème : un poisson bleu sur fond blanc. Il s'agit du "circuit nord des étangs de la Dombes".
Pas besoin de sortir la carte ; juste se laisser guider pour pédaler au calme et tout en souplesse sur de petites routes ombragées, pour se faufiler entre étangs mystérieux et bourgs alanguis vénérant chacun leur saint (St-Nizier-le-Désert, St-Paul-de-Varax, St-André-le-Bouchoux, St-Georges-sur-Renon…).
Et à midi, voici Châtillon-sur-Chalaronne, le moment et le lieu propices pour s'installer au bord de la rivière dont les berges sont superbement fleuries, et tirer le casse-croûte de la sacoche. Véritable atmosphère de vacances, mais pas de sieste pour autant !
En repartant, des travaux et détournements contraignent de remonter au nord jusqu'à Neuville-les-Dames pour retrouver le balisage à Romans et le suivre scrupuleusement. Car cette route des étangs est sinueuse et les changements de direction imprévisibles pour passer de Marlieux à La-Chapelle-du-Châtelard, puis à l'étang du Grand Romans, Bouligneux, Ambérieux… et retrouver Lapeyrouse.
À partir de là, retour au plus vite par le même itinéraire qu'à l'aller ; car pendant que ce cyclo folâtrait dans la douce campagne, d'autres suaient sur les pentes du Mont Ventoux, et il fallait rentrer pour voir la fin de cette étape décisive du Tour.
Ce qui fut fait : arrivée à FSM à 16h30, et chez soi à temps pour acclamer les derniers du peloton et avoir le résumé de cette journée qui n'ébranla pas Contador dans sa course au titre de vainqueur de ce Tour.
Donc, belle sortie de 161 km en compagnie du soleil, de la brise du nord, du clapotis des étangs, et du "poisson bleu sur fond blanc" qui connaît tout des recoins de la Dombes.
À refaire volontiers en compagnie de qui d'autre …?

Sortie du 18 juillet

Pas de relâche pendant les grandes vacances : une sortie de la journée avait été proposée dans la mesure où la météo s'annonce favorable, ce qui semblait être le cas à l'aube de ce samedi. C'est ainsi que Daniel T. et Robert C. se présentent au départ à l'heure dite (8h). Personne d'autre ? Qu'à cela ne tienne ! À l'unanimité, il est décidé, plutôt que d'aller côté Dombes où les pluies de la veille s'évacuent lentement vers l'est, de se diriger côté Beaujolais.
Et c'est parti, dans un air assez frisquet, pour St-Germain, Lozanne, Alix (5 mn d’arrêt pour souffler). Luttant contre le vent de face, le mini-peloton se hisse parmi les vignobles jusqu'à Theizé puis Oingt (un des "plus beaux villages de France") où, si les boutiques pour touristes sont ouvertes, la boulangerie est malheureusement fermée…
Relâche en pédalant sur la route en balcon jusqu’au Saule-d’Oingt (550 m). Reprise de la montée parmi les bois jusqu'au col du Chêne (725 m), avant d'atteindre, par un parcours vallonné mais facile, le col du Joncin (735 m) avec belles vues sur les forêts de conifères des Monts de Tarare.
Peu après la Cantinière (650 m), forte pente pour descendre à Chamelet (350 m) célèbre pour ses halles en bois datant du XVIème siècle. Quelques provisions à l'épicerie ; de l'eau tirée du pressoir à perroquet et nous sommes parés. L'angélus de midi donne le départ pour attaquer sur 4 km une montée soutenue et sans répit jusqu'au col de la Croix de Thel (650 m).
Puis, parcours agréable parmi bois et pâturages pour arriver à Valsonne à 13h sonnantes. Une bonne heure et un bon endroit (banc à l'abri du vent sur la place de la mairie) pour le pique-nique.
Après la digestion lors de la descente de la vallée du Soanan, il nous faut suer à nouveau pour mériter et apprécier le café pris à St-Vérand. Descente aux Ponts-Tarrets pour monter encore au Bois-d’Oingt. Par la RD 38 très fréquentée, nous arrivons au carrefour de l’aller. Ouf ! Plus qu'à se laisser glisser sur Alix, Lozanne et les vergers de Chasselay. Dernier effort par le haut de St-Germain, et nous bouclons notre parcours à 17h, soit avant les coureurs du Tour qui en sont à leur 14ème étape. Il est vrai que nous n'avons fait "que" 126 km, 1510 m de dénivelé et n'avons grimpé "que" 3 petits cols.
Conclusion : on peut passer ses vacances à la maison, faire de fort belles sorties dans la région, et arriver chez soi à temps pour regarder les arrivées du Tour !

Sortie du 11 juillet

À l'aube du pont du 14 juillet et des vacances d'été, la proposition d'une sortie de la journée dans les Monts du Lyonnais a séduit 4 cyclos : 2 fidèles du groupe 3 (Monika et Robert) et un éminent représentant de chacun des groupes voisins : Bernard C. pour le 2 et François S. pour le 4.
Et c'est à 8h que démarre ce quarteron savamment équilibré et diversifié. L'air est vif et la température plutôt fraîche, ce qui augure bien des conditions météo du jour ; tout baigne !
Autour de Chasselay, le peloton passe en revue les régiments de vergers et leurs lourdes décorations fruitières ; de Lozanne à Pollionnay, c'est le tour des bataillons de tournesols, tête penchée mais bien fiers dans leur éclatante tenue. Puis, tandis que la pente s'accentue, c'est la foule désordonnée et bienveillante des arbres forestiers qui entoure les cyclos en les abritant du soleil et du vent et en les encourageant en silence jusqu'au col de La Luère (712 m) atteint à 11h15. Portés par leur élan, les valeureux grimpeurs, au lieu de descendre de suite, décident de poursuivre en balcon jusqu'au col de Malval (732 m). Là, un jeune triathlète français résidant à Chicago les immortalise en pixels.
Le temps d'atteindre la vallée de la Brévenne via Courzieu, puis de remonter un peu de l'autre côté, la capitale (du bigarreau) est atteinte à 12h25, juste à temps pour la garden-party de Bessenay. Une table, des bancs au jardin public ombragé, et c'est le festin avec le casse-croûte tiré du sac ou acheté à côté, et des suppléments surprise (clafoutis local aux cerises, café ou coca frais).
Après cette somptueuse pause d'1h20, il nous faut poursuivre vers St-Julien-sur-Bibost, Senevier (château du botaniste Jussieu), St-Romain-de-Popey pour atteindre Sarcey. Par le chemin de crête, les vignes aux grappes bien formées nous font une haie d'honneur presque jusqu’à Lozanne. Un crochet par Chazay-d’Azergues et les Chères pour terminer à 16h50 à FSM avec 117 km et 1460 m de D+ dans les jambes.
Une bien belle escapade dans de fort bonnes conditions qui permit à certains de battre leur record de distance et/ou de dénivelé. Possible de faire aussi bien sinon mieux ? Pour le savoir, il suffirait de réessayer !

Sortie du 4 juillet

Lancement de l'horaire d'été pour cette 1ère sortie de juillet : à 8h du matin, 6 cyclos sont bien là et bien prêts pour une bonne virée en Dombes.
Sous un ciel gris et avec vent de face, c’est notre boute-en-train Daniel qui emmène allègrement la troupe avec Monika comme mascotte.
Passage le long des golfs de Mionnay et du Gouverneur (près de Monthieux) où des joueurs frappent déjà leurs balles. Arrêt à Ambérieux, puis via Ste-Olive, arrivée à Châtillon-sur-Chalaronne au milieu d'une intense animation, car c'est jour de marché ! Donc, pas question de flâner dans le centre médiéval ; juste se frayer un passage entre voitures et étals en jetant un coup d'œil sur les Halles à la charpente impressionnante, les maisons à colombages et les petits ponts fleuris sur la Chalaronne qui valent à ce gros bourg le surnom de "Venise de la Dombes".
Et c’est à 5 km de là, à Romans, que nous faisons la pause au calme. Puis nouvel arrêt à l'épicerie de St-Paul-de-Varax pour apaiser la grosse fringale d’Olivier, et au cimetière de St-Nizier-le-Désert pour remplir les bidons.
À Chalamont, d'alléchantes odeurs de viande rôtie nous signalent qu'il est déjà midi, alors qu'il reste une quarantaine de km à avaler. D'où repas fatalement décalé ; d'où quelques explications à prévoir à l'arrivée pour certains….
Sous un soleil devenu chaud, nous filons vent de dos, sous l'œil rond des tournesols en fleurs, vers Joyeux puis Le Montellier.
Alors que le ciel se noircit sur les Monts d’Or, nous bouclons nos 111 km à 14h, l'estomac dans les talons et les jambes un peu lourdes, mais heureux d'avoir tenu tous ensemble sur la distance et la durée.
Encore du vélo au programme l'après-midi, cette fois dans un fauteuil, pour suivre le départ du 96ème Tour de France. À condition de ne pas succomber à la sieste au même moment !

Sortie du 27 juin

Des averses orageuses étant annoncées dans l’Ain, le projet Châtillon-sur-Chalaronne est abandonné, et c'est le Beaujolais qui rallie 9 cyclos dont 3 féminines et Henri notre doyen.
Courte averse dès Lozanne. Réfugiés sous l’auvent du moulin, nous accueillons le groupe 2 cherchant lui aussi un abri. Puis ça repart pour remplir les bidons à Châtillon, prendre la vallée d’Alix, et monter en frôlant Frontenas pour atteindre Theizé. Là Aline et Claude, ayant d'autres obligations, rentrent au plus court.
Oingt nous offre sa tour et son église détachées sur un ciel de traîne, et la route en corniche pour le Saule-d’Oingt, les sombres Monts de Tarare à l'horizon.
Longue descente de la vallée du Morgon tapissée de vignes. À Limas, hésitation pour trouver la rue de la Corniche, alors qu’Henri a pris les devants. Près de la chapelle de Buisante, court arrêt pour prendre conscience de l'espace avec la table d'orientation, et du temps avec le cadran solaire analemmatique.
Route fleurie du Beaujolais, Lachassagne, Anse ; remontée de l’Azergues jusqu’à Morancé ; poursuite via Chasselay et St-Germain pour atteindre FSM à 19h20, soit à une heure pas très raisonnable…
Pourtant, nous n'avons pas vu le temps passer (5h40 de route), ni les 95 km défiler, ni (trop) souffert des pentes (770 m de D+) grâce à la verve de Monique, à l’humour de Daniel, à la bonne humeur de tous et au soleil retrouvé.
Et si nous étions partis du matin, en aurions-nous fait autant ?