Sortie du 28 novembre

Samedi dernier, Éole était parti sans nous dire au revoir, et aujourd’hui le revoilà qui rapplique. Jamais fatigué, toujours enchanté de venir escorter l'AC3F dont il semble apprécier l'ambiance.
Pour le groupe 3, 7 cyclos dont Suzanne et Monika. Montée sur le plateau de la Dombes en compagnie des 2 représentants du groupe 4 qui nous quittent bientôt tandis que nous continuons plein nord pour Civrieux. Sensation d'être en grande forme en oubliant que notre collègue Éole nous fait discrètement un peu de poussette…
Au Chanay, direction ouest avec belle vue sur les Monts d’Or et du Beaujolais sous un ciel gris cendré, tacheté de rose et bleu pastels.
Traversée de la ZI de Reyrieux et de Ste-Euphémie. Descente rive droite du Formans jusqu'à St-Bernard pour traverser la Saône et suivre le Val d’Azergues ; pause au parking de l’Auberge.
Petite bosse pour Lucenay, ce qui nous permet d'apercevoir au loin le Mont Blanc illuminé au couchant. Puis nous terminons "dans le vent" (un peu calmé) et sous quelques timides rayons de soleil via Morancé et Chasselay.
Fin de notre virée de 58 km à 16h40, en reconnaissant qu'Éole a été plus modéré que samedi dernier. Sait-il que ses amis cyclos l’aimeraient encore plus docile ?

Sortie du 21 novembre

L’été de la St-Martin jouant les prolongations, la foule de cyclos est dense sur la place Jean Moulin. Il y a même un dénommé "Éole" venant du sud, qui s'est encore invité alors que nous l'espérions épuisé par sa prestation de samedi dernier ; il semble à peine calmé, et AC3F oblige, nous l'intégrons poliment…
10 amateurs pour former le groupe 3 avec Aurélie la benjamine comme mascotte.
Pas de souci pour monter sur le plateau de la Dombes jusqu’aux Échets, mais il faut forcer, face au vent, sur le plat vallonné conduisant au Mas Rillier. Un coup de frais pour slalomer en descente jusqu'à Beynost, un coup de chaud pour grimper à l’arboretum, et là, même sans coup de pompe, pause bienvenue sous le soleil déclinant.
Ah, le bon vent qui nous pousse, qui sèche les épis de maïs entassés dans les hauts cribs grillagés du Tremblay, qui fait joliment courber les peupliers et onduler les étangs de la Passe, du Chiroland, du Grand Bertin…. Ce charmant Éole sait se montrer de bonne compagnie !
Pas pour longtemps, car, après la traversée de St-Marcel et de Monthieux, il vire de mauvaise humeur et se plaît à nous rendre la vie dure. Reste à le supporter sans broncher alors que nos ombres s'allongent sur les talus.
Voilà St-André-de-Corcy ; courte montée sur la poype où se trouvent église et mairie, pour encore forcer plein sud. Nous réussissons à puiser (sans les épuiser) dans nos réserves physiques et mentales pour atteindre FSM juste au crépuscule, à 16h55. Satisfaits d'avoir pu boucler la boucle prévue de 63 km malgré la compagnie du cyclothymique Éole. Il est parti sans nous dire au revoir ; c'est peut-être mieux !

Sortie du 14 novembre

Le vent tourbillonnant qui, le matin, "tordait la forêt comme une chevelure", se calme à peine vers midi, mais 12 cyclos sont pourtant présents à 13h30 sur le lieu de départ. La pluie n'est prévue que dans l'après-midi, la température est clémente ; autant profiter sans tarder de la fenêtre météo favorable qui s'offre à nous.
Adjugé pour aller dans les Monts d'Or selon le parcours préparé par Robert, l'esseulé du groupe 3 qui, "malgré lui de son plein gré", se retrouve avec 11 costauds des groupes 1 et 2, dont Élisabeth, la charmante mascotte du jour.
Petit échauffement sur la piste en bord de Saône avant de passer rive droite et d'attaquer la succession de montées pour St Romain, Collonges, St Cyr. Le vent, oublié tant qu'il soufflait de dos, se rappelle brutalement à nous dans les derniers 500 m (les plus pentus) avant le sommet du Mont Cindre. Idem dans les derniers 200 m permettant d'atteindre la table d'orientation du Mont Thou où nous arrivons mouillés de chaud et non de pluie.
Court arrêt pour voir la plaine qui poudroie, les nuages noirs qui louvoient, un cerf-volant qui rudoie son pilote… avant de continuer pour le Mont Verdun parmi les arbres où s'accrochent désespérément quelques feuilles récalcitrantes.
Descente via la Tour Risler de Poleymieux, puis le long du ruisseau du Thou jusqu'à Neuville.
D’accord pour grimper un 4ème mont ("Mont-Tanay") même si des nuages menaçants s'approchent par l'est. Sur le plateau, décision est prise de ne pas pousser jusqu'à Mionnay et de rentrer au plus court ; mais pas au plus facile avec un vent de face à 50 km/h ! Alors que, à côté, comme un mirage fugace, le puissant et élégant TGV en robe grise et bleue fait fi des rafales et fend l'air en sourdine, nous laissant à notre laborieuse progression humaine rien qu’humaine.
Arrivée à FSM à 15h55, juste au moment où débute l’averse (qui ne durera en fait qu’un quart d’heure). Heureux et chanceux d’avoir pu boucler dans des conditions inespérées ce petit "parcours des 4 Monts" de 38 km bonifié par 700 m de dénivelée.
Merci aux véloces d’avoir modéré leur tempo pour ne pas semer le seul qui a dû rouler ce jour-là en surrégime !

Sortie du 7 novembre

À l'inverse de samedi dernier, le soleil de la matinée disparaît peu à peu, et il se met à pleuvasser à l'heure critique de se décider à "y aller ou pas".
Allons déjà au lieu de RV. Il n'est pas désert ! Patrick du groupe 1, Robert, et 4 jeunes de la Section Route Jeunes encadrés par Olivier, sont là, bien équipés et prêts à affronter les éléments qui n'ont rien de trop effrayants à l'heure du départ : bruine, température fraîche sans être glaciale, vent raisonnable… L'occasion pour chacun de se tester en conditions non optimales, et aussi de tester le tandem du club habilement révisé par Olivier.
C'est parti pour Curis, Les Chères et Morancé, où Patrick nous quitte pour continuer vers Anse et la Dombes.
Alors que commence la montée pour Charnay, un ténébreux nuage déverse une pluie battante accompagnée de bourrasques de vent. Le groupe fait le gros dos et poursuit calmement sa route jusqu'à atteindre l'alambic du village pour l'abri et la pause.
C'est la pause aussi pour la pluie. Descente à Châtillon, le temps d'être fasciné par le décor théâtral des tours du château se découpant sur un fond de feutre gris souris. Dans la vallée d'Azergues, nous recevons stoïquement les giclées de gouttelettes projetées par les nombreuses voitures, avant de bifurquer à Lozanne pour retrouver Les Chères.
Puis via Port Maçon, nous atteignons Neuville, et décidons, puisque forme et moral sont toujours là, de monter à Montanay. Sur le plateau, magnifique et éphémère spectacle à l'horizon de nos Monts d'Or, celui d'une lumineuse bande de ciel bleu pâle festonnant le plafond de nuages sombres.
Arrivée à FSM à 16h50 après 61 km d'un grand huit réalisé vaillamment sous la bruine et la grisaille. Compliments aux jeunes de la SRJ ; Olivier peut en être fier, comme de son tandem qui a passé le test d'agrément avec succès !

Sortie du 31 octobre

Après le brouillard de la matinée, un beau soleil finit par percer comme pour accueillir et encourager les cyclistes. Et c'est un panaché de 12 représentants des groupes 2, 3 et 4 qui s'accordent pour partir ensemble en Dombes.
Dès le lieu-dit "La Volière" près de Tramoyes, crevaison sur roue arrière, réparée promptement à 6 mains. Ça redémarre pour traverser St-André-de-Corcy, Monthieux, le golf du Gouverneur (le plus grand d’Europe) et Lapeyrouse. Grâce à la vigilance de François, Gislaine et Isabelle sont ramenées sur la petite route qui vire à gauche et permet de passer près de l'étang Neuf et du château médiéval de "La Grange". Pause friandises et photos dans ce cadre bucolique, sous les "bois couronnés d’un reste de verdure" et parmi les "feuillages jaunissants sur les gazons épars".
Après consultation démocratique, le groupe 3 est autorisé à faire sécession pour poursuivre son parcours tel que prévu. Ce sont donc 7 cyclos, dont 3 féminines, qui, après avoir traversé Villars-les-Dombes, roulent sans mollir sur la D904, long ruban rectiligne bordé de platanes, puis la quittent pour des routes plus champêtres en direction de Joyeux et du Montellier. Courte halte Place de la Mairie, l'un de nos lieux de pause favoris…
Tandis que dans les étangs se reflète la fine silhouette des peupliers et des hérons cendrés, tandis que nos ombres s'allongent sur la route et que les Monts d'Or s'assombrissent sous un ciel rougeoyant, Jacques mène rondement le peloton étiré, d'abord au plus direct jusqu'à St-André-de-Corcy, puis selon un trajet plus fantasque (via Mionnay et Montanay) jusqu'à FSM.
Clôture à 17h15 des 71 km de notre parcours inaugural de l'heure d'hiver.