Le Blog-Mémoire du Groupe 3
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23 déc. 2010

Sortie du 18 décembre

De nouveau de la neige et du froid en ce dernier samedi d’automne. Donc pas de vélo, mais rando sur proposition de Bruno, notre spécialiste attitré des Monts d'Or qui a plus d'un circuit dans son sac. Grosse affluence à Couzon, avec 25 partants (dont 9 féminines) qui ont revêtu la parfaite panoplie du marcheur hivernal (on aperçoit même une paire de raquettes sur un sac !).
Ça commence par la montée Georges-Lyvet, puis par un rude sentier enneigé jusqu'à atteindre la route du Génie. Le relief s'adoucit en prenant vers le nord une succession de pistes forestières (Chemin des Chèvres, des Grolles, des Chasseurs, du Bois des Cieux…) qui nous amènent juste au-dessus de Curis avec vue sur Neuville et Genay.
Retour direction sud par le Chemin du Pinay bordé de murets. Passage près des vestiges d'une maison dont il ne reste que les montants et le linteau d'une porte de pierre. Comme si d'accueillants habitants-fantômes nous y invitaient, nous y faisons la pause avec en-cas et gorgées de café chaud…
Peu après, nous voilà à la Croix Vitaise (438 m) et à la route qui permet de passer du vallon de Poleymieux à la vallée de la Saône. Après quelques mots échangés avec des vététistes (routiers ce jour), nous continuons par la piste enneigée en direction du Mont Thou.
À mi-distance, 10 marcheurs choisissent de rentrer en descendant au plus court sur Couzon. Tandis que Bruno emmène les 15 autres sur une variante, sorte de parcours du combattant en s'approchant de la zone militaire : montée soutenue dans le bois jusqu'à 200 m du Mont Thou, puis descente aussi sec, chacun comme il peut, à travers champs dans 20 cm de neige, puis bois et broussailles, en suivant le tracé du fameux Trail des Cabornis !
Nous retrouvons confort et sécurité sur la route au niveau de la source du Rochon ; illusion…, car c'est sur une plaque de verglas du Chemin de l’Écoran que l'un de nous glisse et chute (sans gravité grâce au sac à dos).
Arrivée à 16h50 après 11 km et 600 m de dénivelé, heureux de clore l'année sur une aussi belle sortie en commun, même sans nos chères montures. Car nous les ménageons pour qu'elles nous emmènent encore loin en 2011 !

14 déc. 2010

Sortie du 11 décembre

La neige a fondu, le froid est supportable, alors priorité au vélo ; d'autant qu'il nous faut digérer tout ce qu'on a vu et entendu la veille lors de l'AG du club, et continuer par les travaux pratiques.
Donc, une sortie d'entretien au programme, d'une rive à l'autre de la Saône.
Départ via Curis ; le groupe 3 rallie là 2 cyclos et se retouve à 12 dont 5 féminines. Ciel gris, mais avec quelques strates orangées et bleues qui suffisent à nous donner du tonus pour traverser à bonne allure la plaine de Chasselay puis l'Azergues.
Après Morancé et Lucenay, retour vers la Saône qui, entre Anse et St-Bernard, sort déjà de son lit, mais nous laisse encore passer.
Remontée de la vallée du Formans, d'abord rive droite avec la variante de Didier M. par le chemin du Bois du Lys, puis rive gauche par d'autres routes aux noms aussi rustiques (chemins du Renard, du Bois…). Ce qui nous amène à la route d'Ars et à sa grimpette en direction du sud.
Pause à la ZI de Reyrieux avant de poursuivre avec un léger vent de dos jusqu'à Civrieux. Là, 5 cyclos proches de leur domicile, quittent le peloton qui poursuit sur la route de St Trivier, route traîtreuse souvent rectiligne et assortie de quelques bonnes côtes. Mais on en vient d'autant mieux à bout qu'elle nous offre un splendide panorama de fin du jour : Monts d'Or assombris, Monts du Pilat sur ciel doré, Fourvière se préparant à la dernière soirée de la fête des Lumières…
Presque à regret, nous nous laissons glisser jusqu'à FSM que nous retrouvons à 16h35 après une boucle de 54 km. Même pas frigorifiés, mais ragaillardis pour affronter en forme les 3 dernières semaines de l'année, celles des obligations, des bilans… et aussi des projets.

7 déc. 2010

Sortie du 4 décembre

L'hiver en automne persiste et signe ! Plus froid que samedi dernier, plus de neige (15 cm en bord de Saône) et, malgré --ou à cause de-- cela, plus de marcheurs (21 dont 1/3 de féminines) encore plus équipés (guêtres, bâtons…) ! Tous prêts à l'aventure sous la conduite de Bruno, le guide renommé des Monts d'Or qui a donné rendez-vous aux amateurs de paysages enneigés à 13h30 au pont de Couzon.
Départ sous un frais soleil en direction de St Romain et de son cimetière. Après avoir rejoint le sentier du Grand Tour des Monts d'Or, nous le quittons peu après pour contourner en sous-bois l’Ancienne Batterie de la Fréta et attaquer une rude montée dans une épaisse couche de neige fraîche.
Nous voici sur le sentier des rapaces avec comme repère direction sud, le haut de la tour relais du Mont Cindre tout proche. Pas de rapaces visibles en cette saison, mais quelques promeneurs batifolant dans la poudreuse et quelques VTTistes équilibristes.
Après quelque 100 m sur la Route des Crêtes "mise au noir" par les professionnels du déneigement, petite pause au lieu-dit ''Pierre Blanche'' sous un pâle soleil ; l'occasion d'échanger divers remontants et, chose exceptionnelle, de voir émerger des sacs quelques thermos de café ou thé !
Reprise sur tapis blanc vers le nord pour rejoindre le hameau de Salagon par un sentier en descente fort étroit. Mise à contribution obligatoire des bâtons, alors que notre guide Bruno s'en passe aisément et sort à peine les mains qu'il garde d'ordinaire dans le dos...
Après Chanelette et le bassin à salamandres, changement brutal de pente : il faut grimper, et maintenant dans la neige fondante et presque la boue. Ça passe, d'autant qu'un endroit difficile est aménagé avec un court escalier en bois avec rampe.
Puis après Pélocet, c'est la plongée à travers bois. Passage près d'un tunnel de carrière et de vestiges de l’aqueduc romain des Monts d’Or qui, prenant sa source dans le vallon de Poleymieux, long de 26 km et en pente de 1,4 mm/m, était destiné à alimenter Lugdunum.
Notre sentier se termine à la source du Rochon. Plus qu’à descendre la route du même nom pour atteindre Couzon en bon état, à condition d'éviter la chute, mais pas les glissades pour certains (…), sur une pernicieuse plaque de verglas en plein centre !
Arrivée à 16h35 alors qu'il fait -2°C.
Au final, 10 km de marche dans la neige fraîche tout près de chez nous. Occasion si rare que ça valait le coup de consentir à n'être pas cyclo ce jour. De quoi se dire au retour : "Toujours ça de pris !".