Le Blog-Mémoire du Groupe 3
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30 août 2009

Sortie du 29 août

Pour ce dernier samedi d’août, le temps est certes frisquet à 8h du matin, mais le ciel est parfaitement pur ; ce qui annonce une belle journée pour rouler.
Les groupes 3 et 4, forts de 4 cyclos chacun, décident de faire peloton commun (avec parité parfaite hommes/femmes) pour amorcer de concert leur sortie prévue en Dombes.
Par de petites routes buissonnières qui ignorent la ligne droite, nous contournons Tramoyes par le sud. D'immenses silos grillagés attendent les épis de maïs qui, suite à une sécheresse prolongée, se montrent encore bien maigrichons dans les champs ; tandis que les tournesols, comme brûlés par le soleil, laissent tomber leur sombre tête piquetée de graines mûres.
Traversée de Jailleux ; descente sur Montluel et remontée vers Pizay face à un sensible vent du nord.
À l'entrée du Montellier, séparation des 2 groupes après la photo-souvenir de circonstance.
Pour le groupe 3, remplissage des bidons tout en discutant avec le maire, avant de reprendre la route pour Birieux et St Marcel au rythme soutenu des grands rouleurs que sont Pierrot et Paulo. Petit crochet par l'étang de St-Jean-de-Thurigneux où des pêcheurs immobiles et concentrés pratiquent eux aussi leur sport favori.
De Rancé, descente sur Toussieux où un petit coup de pompe (à un pneu) s’avère nécessaire. Traversée de la Saône à Trévoux ; puis chacun rejoint successivement ses pénates, le dernier d'entre nous arrivant à 12h35 à FSM, bouclant sous un soleil radieux les 82 km de cette sortie de transition entre la presque fin des vacances et la quasi rentrée.

16 août 2009

Sortie du 15 août

En ce jour férié au cœur de l'été, il y a quand même 3 cyclos à se retrouver au départ à 8h (Daniel T., Michel V. et Robert C.). Et ils ont le grand plaisir d'accueillir Gislaine en renfort lors de leur passage à Curis.
Le joyeux quatuor rejoint d'abord Lozanne. Après la traversée de l'Azergues au Pont-de-Dorieux, l'ambiance devient plus sérieuse en attaquant la côte à 10% qui conduit à une arête entre les vallées de la Turdine et de l’Azergues. Toute en ondulation parmi les vignes, la route se poursuit jusqu’au village fleuri de Sarcey, puis à celui super-fleuri de St-Loup (classé "4 fleurs") qui domine Poncharra. Pause bienvenue devant la chapelle médiévale de Vindry.
Ensuite succession de pentes montantes et descendantes tandis que sous un ciel sans nuages, la température ne fait que monter irrésistiblement. Ainsi, via Dareizé, nous retrouvons la vallée du Soanan, puis via St-Vérand celle de l’Azergues. Tant qu'on y est, nous grimpons encore au Bois-d’Oingt, alors que dans les champs, des bœufs restent couchés à l'ombre
"Qui suivent de leurs yeux languissants et superbes,
Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais."
Pour nous, c’est en roulant que nous poursuivons notre rêve ; notre rêve de quoi ? Pour l'instant, d'un peu de fraîcheur… que nous ne trouvons ni à Chessy, ni à Châtillon d'Azergues, mais à Marcilly, au cimetière, puisque ça n'est plus qu'en ces lieux que l'eau potable reste disponible !
Les soleils dans les champs semblent s'avouer vaincus avec leur tête tombante et échevelée ; la chaussée renvoie la chaleur accumulée ; les jambes s'alourdissent… Dernière montée à St Germain avant que notre valeureuse mascotte Gislaine nous abandonne à Curis.
Et c'est à 13h45 sous 33°C que nous bouclons notre périple (89 km – D+ 855 m). Ouf ! Plus qu'à finir la journée à l'ombre en poursuivant nos rêves autrement…

11 août 2009

Sortie du 8 août

Un petit regain d'animation ce matin sur la place Jean Moulin puisque 11 cyclos s'y retrouvent dès 8h. Mais, pour la sortie de la journée prévue dans les Monts du Lyonnais, un seul partant. Et qui reste partant, puisque "la nature est toujours là qui l'appelle et qui l'aime", et que son fidèle destrier a retenu ce samedi entier pour lui tenir compagnie !
Départ commun avec le groupe 4, fort joyeux et fort loquace, pour faire ensemble les 25 premiers km jusqu'à Lozanne. Là, pause, photos "historiques" avant que les routes se séparent. Ce n'est qu'un au revoir ! Robert vire au sud en solo, laissant Pierre-Yves lui aussi en solo parmi 4 cyclotes.
Parcours truffé de petites bosses pour Lentilly et Pollionay ; montée plus régulière en sous-bois jusqu'au col de la Luère (712 m). Route des crêtes, avec passage devant le château-auberge de St-Bonnet-le-Froid, pour atteindre le col de Malval (732 m). Reste à frôler Yzeron et l'étang de Soleillant complètement désert avant de parvenir au dernier col de la journée : le col de la Croix-de-Pars (811 m).
Descente sur Montromant, joli village niché dans la verdure, tandis que la pluie s'invite sans prévenir jusqu’à Ste-Foy-l’Argentière. Il est 12h30, et à l'abri, le casse-croûte est tiré de la besace.
Départ à la 1ère accalmie. Mais après la traversée de la Brévenne, la montée à St-Laurent-de-Chamousset se termine sous une forte averse. Bonne occasion pour une pause-café d' ¼h. Puis entre les gouttes éparses et les rais de soleil, en passant à Brullioles, St-Julien-sur-Bibost et St-Romain-de-Popey, jolie petite route sinueuse, capricieuse, silencieuse, baignée d'odeurs chaudes et de volutes de brume montant du sol, comme si tout se mettait à respirer après les chaleurs des semaines précédentes.
Fin brutale de cet intermède euphorique quand, en arrivant à Sarcey, orage et coups de vent obligent à un arrêt de ¾h à l’abri d’un hall d’habitation. De nouveau, un répit et une belle lumière de fin d'ondée le long du chemin des vignerons, avant d'essuyer une dernière petite averse à Lozanne.
Juste assez pour que, malgré le soleil revenu et le vent de dos, le cavalier et son destrier arrivent encore humides à l'écurie de FSM à 18h, tout auréolés d'un éphémère arc-en-ciel.
Ils s'ébrouent avant de se congratuler sobrement pour cette belle escapade de 140 km agrémentée de 1740 m de dénivelé et d'une météo fort fantasque.

3 août 2009

Sortie du 1er août

Se lever aux aurores, prendre un bon petit-déjeuner et se trouver à 6h30 à FSM, c'est ce défi qu'ont relevé pour la 1ère fois Monika, Pierre-Yves et Robert. Juste pour le plaisir de rouler ensemble à la fraîche, aux premières heures d'une journée annoncée comme très chaude.
Le trio, parti presque dans la pénombre, arrive sous un soleil éblouissant au niveau de Tramoyes. Routes désertes, campagne et villages assoupis, calme propice à un pédalage rond et régulier. La descente en forêt sur La Boisse nous donne un bon coup de frais comme si nous dévalions un col de montagne.
À 8h, halte au Pont de Jons sur le Rhône, là où celui-ci se sépare en 2 canaux (Miribel et Jonage). C'est aussi là que le trio se sépare. Comme prévu, Pierre-Yves et Monika retournent à FSM pour former un autre trio avec Noëlle pour une autre balade, tandis que Robert continue imperturbablement en solo.
Passage en Isère ; traversée de Villette-d’Anthon et Chavanoz ; arrivée à Crémieu, ancienne place-forte commandant l'une des portes du Dauphiné. Beaucoup de vestiges médiévaux, notamment la halle avec sa charpente en chêne supportant une lourde couverture de lauzes.
Changement de direction pour revenir vers le nord. Traversée du Rhône à Loyettes, puis de l’Ain à Port-Galland pour rejoindre sur sa colline une autre cité médiévale, Pérouges, dont les vieilles ruelles de galets commencent à s'animer.
Autant continuer de rouler tranquille au milieu des paysages sereins de la Dombes, avec l'aide d'un léger vent de dos, pour atteindre St-Éloi, puis Chalamont. Pause à l'ombre au son de l'angélus de midi ; casse-croûte tiré de la sacoche tout en se préparant mentalement à affronter la chaleur qui devient pesante et le vent du sud qui se lève.
Repartir doucement mais sûrement en petites pédalées automatiques face aux rafales desséchantes, tout en se remémorant une récitation du certif :

"Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ;
La Terre est assoupie en sa robe de feu..."

Serait-ce un mirage ? Non, c'est bien Joyeux, puis Le Montellier avec son point d'eau qui n'a jamais été aussi bienvenu.
En terrain connu, il suffit alors de continuer presque les yeux fermés pour retrouver FSM à 14h15 après 127 km effectués moitié à la fraîche, moitié sous la fournaise, soit à une moyenne (de température) raisonnable.
Quant à la moyenne (de vitesse), elle fut tout aussi raisonnable pour ne pas se retrouver victime du mystérieux "malaise de la Lanterne" que seul notre Président (*) pourrait décrire pour l’avoir récemment ressenti !
(*) de la République