Sortie du 24 novembre

Samedi 13h, il faisait doux, un peu gris mais beaucoup de vent. Alors, j'y vais ou j'y vais pas ? Mais envie de me dépenser et de retrouver tout le monde ; alors oui, j'affronte les rafales ! Me voilà parti. Beaucoup de monde au rendez-vous : des mains serrées, des nouvelles des absents. Puis... 1er groupe, 2ème groupe, 3ème groupe c'est donc à nous.
Direction Lozanne, Châtillon, 1er arrêt classique. Décision : on grimpe à Charnay. C'est donc en douceur que j'aborde la côte (pas tout à gauche, mais pas trop à droite ça cafouille). 2ème arrêt sur la place de Charnay bien connue de tout l'AC3F (eau, toilettes, petit muret pour reprendre son souffle, joli bâtiment, pierres dorées......), le repos du cycliste.
Et là, c'est l'instant où Robert, avec sa petite boîte Tupperware, passe vers chacun pour distribuer du remontant, et encore une fois, suivi par Suzanne proposant ses délicieuses pâtes de coing. Le régal !
Alors il faut que j'arrête mon récit deux minutes. Asseyez-vous ! Je vais vous expliquer que les pâtes de fruits, je ne les ai jamais aimées quand j'étais gosse, je les détestais. Lorsque pour Noël, on nous distribuait des papillotes (pas souvent), il fallait ruser pour éviter à tout prix les pâtes de fruits. Ceci en appuyant légèrement sur le papier, au moment de se servir pour identifier le contenu : si c'était mou, c'était une pâte de fruits, mauvaise pioche! Si c'était dur, alors bingo ! C'était un chocolat. Tout ceci en 1/4 de seconde !! Je n'ai jamais compris pourquoi "ils" mélangeaient pâtes de fruits et chocolats, en les cachant dans du papier, sachant que tout le monde veut le chocolat !!!! Mais aujourd'hui j'ai rencontré l'AC3F et alors tout a changé ; j'aime toujours le chocolat, mais en plus je raffole des pâtes de fruits de Robert et j'adore les pâtes de coing de Suzanne : elles me "boostent" pour la suite. Que du bonheur !!! Qu'ils en soient grandement remerciés !!
Mais où en étais-je ? Ah oui ! Grande descente, retour tranquille, même pas tard !!! Robert a pourtant tout fait pour nous perdre dans son labyrinthe autour de La Chapelle et de St Germain.

François S.