Le vent tourbillonnant qui, le matin, "tordait la forêt comme une chevelure", se calme à peine vers midi, mais 12 cyclos sont pourtant présents à 13h30 sur le lieu de départ. La pluie n'est prévue que dans l'après-midi, la température est clémente ; autant profiter sans tarder de la fenêtre météo favorable qui s'offre à nous.
Adjugé pour aller dans les Monts d'Or selon le parcours préparé par Robert, l'esseulé du groupe 3 qui, "malgré lui de son plein gré", se retrouve avec 11 costauds des groupes 1 et 2, dont Élisabeth, la charmante mascotte du jour.
Petit échauffement sur la piste en bord de Saône avant de passer rive droite et d'attaquer la succession de montées pour St Romain, Collonges, St Cyr. Le vent, oublié tant qu'il soufflait de dos, se rappelle brutalement à nous dans les derniers 500 m (les plus pentus) avant le sommet du Mont Cindre. Idem dans les derniers 200 m permettant d'atteindre la table d'orientation du Mont Thou où nous arrivons mouillés de chaud et non de pluie.
Court arrêt pour voir la plaine qui poudroie, les nuages noirs qui louvoient, un cerf-volant qui rudoie son pilote… avant de continuer pour le Mont Verdun parmi les arbres où s'accrochent désespérément quelques feuilles récalcitrantes.
Descente via la Tour Risler de Poleymieux, puis le long du ruisseau du Thou jusqu'à Neuville.
D’accord pour grimper un 4ème mont ("Mont-Tanay") même si des nuages menaçants s'approchent par l'est. Sur le plateau, décision est prise de ne pas pousser jusqu'à Mionnay et de rentrer au plus court ; mais pas au plus facile avec un vent de face à 50 km/h ! Alors que, à côté, comme un mirage fugace, le puissant et élégant TGV en robe grise et bleue fait fi des rafales et fend l'air en sourdine, nous laissant à notre laborieuse progression humaine rien qu’humaine.
Arrivée à FSM à 15h55, juste au moment où débute l’averse (qui ne durera en fait qu’un quart d’heure). Heureux et chanceux d’avoir pu boucler dans des conditions inespérées ce petit "parcours des 4 Monts" de 38 km bonifié par 700 m de dénivelée.
Merci aux véloces d’avoir modéré leur tempo pour ne pas semer le seul qui a dû rouler ce jour-là en surrégime !
Il y a 6 ans
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