La météo étant aussi instable que les marchés financiers (ce qui n'est pas peu dire par les temps qui courent), il faut une certaine dose de confiance et d'optimisme pour se présenter sur la place Jean-Moulin. 11 cyclos sont là à tenir conciliabule et à soupeser les risques d'y aller ou pas.
Le passage d'une ondée brumisante en pleine délibération amène certains à renoncer, d’autres à hésiter encore ; mais un groupe de 6 parvient à s’accorder pour partir sans plus attendre. Ce sera dans les Monts d'Or (au lieu de la Dombes prévue) afin de ne pas trop s'éloigner de FSM et de s'abriter en partie du vent du sud.
Après le pont Bocuse et Collonges, le jeune Frédéric part en solo. Après la traversée de St Cyr, ce sont Brigitte et François qui, par erreur, montent au Mont Cindre, et nous ne les reverrons plus malgré nos recherches réciproques.
La sortie se poursuit donc à 3 : St Didier, montée au Col de la Croix de Presles (526 m) via l'auberge des Montagnards, puis au Mont Verdun (612 m) sous quelques gouttes anodines ; descente par la base aérienne 942 et la route de la Glande, avec petit arrêt devant le four à chaux fort bien rénové du 18ème siècle.
À Limonest, Didier rentre au plus court ; Claude et Robert continuent en enchaînant montées et descentes dans ce massif des Monts d'Or qui, protégé de l'urbanisation par la présence de bases militaires, et doté d'un réseau dense de petites routes, permet d'innombrables combinaisons. Pour nous, ce sera : montée des S en longeant le château de la Barollière, descente à Poleymieux, re-montée au Col de la Croix de Presles… Mais au pied du Mont Thou, Claude est appelé pour rentrer à la maison. Alors descente à Couzon par la route du Génie et arrivée à FSM à 16h40 au bout de 41 km.
Le ciel s’est éclairci, la température est douce. Et il ne reste qu’un seul cavalier dont le destrier semble avoir encore envie de km, mais moins vallonnés ! C'est donc parti pour un petit tour en Dombes, jusqu'à Mionnay et son golf, jusqu'à vérifier qu'il y a de belles et bonnes balles de paille dans les champs pour la pitance de l'hiver. Rassuré, l'équipage affronte le vent de face en direction de Tramoyes et finit par atteindre l'écurie FSM à 18h20, après un total de 70 km et 950 m de dénivelé.
Certes le peloton initial s'est dispersé jusqu'à se réduire à l'unité, mais chacun a pu se concocter un circuit sans du tout se mouiller. L'optimisme du départ a donc payé ! Du moins cette fois…
Il y a 6 ans
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