Sortie du 29 mai

Encore une belle journée qui s'annonce, même si le soleil est un peu voilé ; et la toujours séduisante Dombes remporte les suffrages de pas moins de 23 cyclos (!), dont 5 féminines.
Dès la traversée de Cailloux, le fringant peloton passe au milieu de la foule et sous des banderoles ; expérience flatteuse même si ce sont les conscrits qui sont attendus…
Nous retrouvons la calme réalité en filant au sud jusqu'au Mas Rillier. Descente roulante et fraîche pour St-Maurice-de-Beynost, puis remontée sur le plateau à partir de Beynost jusqu'à se regrouper à l'arboretum.
Au Tremblay, la "muraille" de cribs encore remplis d’épis de maïs domine les champs alentour où émerge la nouvelle génération d'épis. La roue (du temps) tourne pour tout et tous…
Quelques zigzags pour trouver la petite route piégeuse de la mairie de Cordieux. C’est devant celle du Montellier que nous faisons la pause. Et après la photo-témoin du gros peloton au complet, celui-ci va progressivement maigrir au gré des impératifs ou envies de chacun.
Ainsi, une dizaine de cyclos s'esquive au départ du Montellier, puis 2 après St Marcel et l'arrêt-bière à Rancé, puis 4 vers Toussieux, puis Henri prend la tangente vers Quincieux.
Les 7 rescapés rentrent par Chasselay, Curis et Albigny. Certains rejoignent directement leur domicile, et un dernier trio de scrupuleux de la feuille de route, dont notre nouvelle et vaillante Odile, retrouvent FSM à 18h30 tandis que leur compteur affiche 90 km tout rond.
Pas de banderoles, personne pour les acclamer… Peu importe, ils sont contents d'être allés jusqu'au bout !

Sortie du 22 mai

Beau soleil, petite brise, soit la météo idéale attendue depuis longtemps. Si bien que les cyclos sont nombreux en ce samedi de Pentecôte et ont l'air affamés.
20 d'entre eux, dont 9 cyclotes, optent pour le menu consistant mais appétissant préparé par le groupe 3 : des pentes et des côtes au Pays des Pierres Dorées.
Petite mise en bouche en vagabondant dans la plaine des Chères parfumée aux fleurs d’acacia. Traversée de l’Azergues et de Morancé, puis c'est le "plat" principal dénommé "montée de Charnay" et servi bien chaud. Chacun en vient à bout en prenant le temps qu'il faut. Arrosage à l'eau claire dans un paysage de vignes ; photo de groupe devant la mairie-château avant que certains, pris par d'autres obligations, décident de rentrer.
Poursuite vers le nord par la route des crêtes. À Lachassagne puis à Graves, d’autres, s'estimant rassasiés, descendent sur Anse, et il en reste 9 encore à table pour atteindre Pommiers. Près du carrefour de la route du château de St-Fond, crevaison d’Aline (chambre à air complètement sectionnée !). Pendant la réparation, 5 convives choisissent à leur tour d'alléger le repas en rejoignant directement Alix.
Le quatuor restant, qui garde un peu d'appétit et beaucoup de gourmandise, continue par un rude saut-de-mouton pour rejoindre Liergues. Pouilly-le-Monial et Jarnioux se passent agréablement, mais Ville-sur-Jarnioux plus difficilement vu la pente et la chaleur.
Il est déjà 17h ; alors sagement, nous évitons le Saule-d’Oingt (l'un des nombreux desserts proposés…), et partons en balcon vers Theizé puis Frontenas. Pas de café en terrasse ni de sieste dans les premiers foins odorants, mais la fraîche vallée d’Alix nous offre pour la fin des agapes un concert de chants d'oiseaux jusqu’à Châtillon.
Grande route pour Lozanne ; encore un petit effort pour Chasselay, St-Germain et Curis. Voilà notre Saône apaisante en guise de tisane digestive, puis FSM atteint à 18h40 après 82 km d'escapade.
Certes il y avait le menu complet pour fêter cette belle journée, mais aussi le menu allégé à la carte ; et chacun a pu le concocter selon son plaisir.

Sortie du 15 mai

Après avoir regardé les autres rouler dimanche dernier pour l'Octocôte, les cyclos de l'AC3F sont impatients de reprendre la route, même si la météo reste chagrine. Le groupe 3, qui propose un parcours en Val de Saône et Dombes, en rassemble 8, dont Odile qui vient pour la 1ère fois à l'essai au club.
D'abord un petit détour par Curis pour se réchauffer. Dès la sortie de St-Germain, Aline crève…, puis crève de nouveau à l’entrée de Quincieux ; si bien que, ne voulant prendre le risque d'une 3ème leçon de mécanique, elle décide de rentrer à FSM.
Traversée de la Saône à Trévoux pour monter en Dombes par Toussieux. Petit arrêt à Rancé d'où Jacques C. et Paul L. rentrent au plus court par souci d’horaire. C'est donc à 5 que, vent de travers, nous poursuivons par Monthieux et St-Marcel. Contournement par le sud du Grand Étang de Birieux en passant au lieu-dit Balzac. Les ondulations des eaux dues à la bise croisent harmonieusement celles du sillage des canards ; quelques hérons cendrés à l'abri des haies ; ambiance feutrée… Les fermes du Charpenet sont désertes, tout comme la place du Montellier pour la pause.
Nous sommes poussés par le vent jusqu’à Cordieux. Suzanne et Didier bifurquent pour rentrer sur Genay, tandis que le trio restant prolonge l'aventure en prenant une petite route buissonnière passant au Fouilloux, puis en zigzaguant parmi des champs de blé (déjà dru) et de maïs (juste germé). Voilà Romanèche, le golf de Mionnay, les Échets et enfin FSM atteint à 18h15.
Notre grande boucle de 78 km est donc bouclée sans pluie. Cela suffit à notre bonheur !
Et Odile ? Elle est venue, elle a vu, elle a pu, et elle a semblé convaincue…

Marche OCTOCÔTE du 9 mai

À l'AC3F, on marche quand il neige… ou bien en mai, le jour de la fameuse Octocôte. Pour sa 14ème édition, ce sont 31 originaux, soit 5% des inscrits, qui n'ont pas craint de choisir ce mode de locomotion au milieu d'une écrasante majorité de cyclos.
18 marcheurs optent pour le circuit balisé de 8 km au nord de FSM, tandis que 13 autres, dont 11 féminines, suivent les 3 accompagnateurs du club pour un parcours plus exigeant dans les Monts d’Or.
Temps gris et frais, mais tonifiant. Départ à 8h30 par la route de la Nation. Traversée de la Saône, de Couzon et St-Romain. Montée par la route puis par des sentiers pierreux en remarquant au passage une partie de l’aqueduc romain et le lavoir du Monthoux.
L’itinéraire devient commun avec celui du Trail des Passe-Montagnes, qui a lieu ce même jour au départ d'Albigny, et qui nous conduit au sommet du Mont Thou (609 m). Les trailers ont là leur ravitaillement, mais pour nous, il est sorti du sac et avalé tout en marchant ! Car avec un fort vent de sud, un ciel gris et une visibilité réduite, mieux vaut ne pas trop s’arrêter, surtout que tout le monde suit sans problèmes en faisant fi des éventuels raccourcis.
En descendant à la Croix Vitaise, visite de 2 cabornes de pierres sèches qui servaient d'abris aux hommes et à leur matériel agricole. Sentier en forte pente pour rejoindre Couzon en passant sous le petit tunnel du domaine de la Guerrière. Traversée de la Saône que nous longeons au milieu des guinguettes et aussi d'un défilé de voitures anciennes à l'occasion du 50ème anniversaire du musée Henri Malartre de Rochetaillée.
À 13h10 s'achève notre parcours de 15 km, à la satisfaction de tous. Surtout que d'accortes personnes à casquette rouge sont là pour accueillir la minorité pédestre et la sustenter agréablement.
Pour la 4ème fois, la marche a donc eu sa place le jour de l'Octocôte, place certes marginale mais qui contribue à faire connaître le club et son esprit, la région et ses richesses.

Sortie du 1er mai

Dès le matin de ce 1er mai, pluie fine ; mais qui a le bon goût de s'arrêter vers 13h. Ce qui incite 4 cyclos (seulement) à se présenter au départ, ceux qui sont persuadés que le muguet du jour leur portera bonheur, au moins pour l'après-midi. Autre bon présage : 4 supporters de l'AC3F, dont le président, sont là pour les saluer et les encourager !
Le 1er mai étant unitaire à FSM, formation d'un seul groupe, sachant que les réalités se chargeront des scissions…
C’est Pierre L. qui emmène le petit peloton s’échauffer en Dombes sous un ciel gris et humide. Les Échets, Tramoyes, le golf de Mionnay, Montanay et descente sur Neuville. Là, Marie-Claire préfère rentrer suite à un problème de freins. La traditionnelle foire du 1er mai occupe toutes les rues de la ville. Des déviations successives emmènent le trio jusqu'à Trévoux pour traverser la Saône. Par Quincieux et Curis, nous voici au pied des Monts d’Or.
Robert qui suit, mais de loin, le duo de costauds (Pierre et Jacques G.), les laisse poursuivre à leur cadence soutenue, et monte tranquillement à Poleymieux en longeant la rivière Le Thou. Au passage, une poleymoriote lui lance "Dépêchez-vous, il va pleuvoir". Soit ! Mais pas une raison pour se mettre dans le rouge, surtout que l'atmosphère est particulièrement agréable : routes désertes, odeurs d'herbe verte et mouillée, lumière pâle, arbres bruissants d'oiseaux...
Passage par la tour Risler et la base militaire pour arriver au Mont Verdun cerné de brume, puis au Mont Cindre. À la descente, l'averse prévue le rattrape, mais cesse dès l'arrivée en bords de Saône où s'achève son parcours de 68 km.
"Jamais pluie de printemps n'a passé pour mauvais temps" dit un vieux dicton. Vrai ! Au moins le 1er mai 2010.