Sortie du 26 novembre

Grisaille et humidité de fin novembre… Le temps maussade sans être froid reste "vélo-compatible", à condition d'éviter les efforts violents vu la pollution de l'air par des "particules". Pas de problème pour les cyclos du groupe 3 qui savent se modérer quand il le faut ! Il y en a ainsi 12 (dont 3 féminines) qui, d'humeur moins maussade que le ciel, ont envie d'aller voir si les pierres de Charnay sont toujours aussi dorées.
Démarrage par Curis et Les Chères. Regroupement à Morancé avant d'attaquer les 4 km de montée qui, à travers les vignes réduites à leur cep et sous un brouillard de plus en plus épais, nous hissent à Charnay (410 m). Atmosphère feutrée sur la place de la mairie que nous sommes les seuls à animer. Pas trace d'un brin de soleil pour enflammer le jaune pâlichon des pierres dites dorées…
Après délibération, 5 cyclos dont nos 3 féminines décident de rentrer par St-Jean-des-Vignes, et les 7 autres continuent comme prévu en rejoignant la vallée d'Azergues à Châtillon pour le plaisir, lors de la descente, d'apercevoir la silhouette énigmatique du vieux château se découpant sur un fond uniformément gris… Mettre un frein à son imagination tout en freinant des 2 roues, là est le problème pour arriver à bon port en bas !
Traversée de l'Azergues. Nous suivons la rivière d'en haut après être montés à La Colletière, puis nous la rejoignons au Pont de Dorieux après avoir prudemment descendu le raide Chemin du Plan.
Nous voilà à Lozanne, et c'est le retour en effleurant Chazay isolé sur son rocher. Le jour tombant, 2 gilets fluo et 2 feux arrières sécurisent le peloton. Les vergers de Chasselay déjà en hibernation ne voient pas passer les cyclos avançant à bonne allure. À l'entrée de Curis, ceux-ci rattrapent Madeleine arrivant tout près de chez elle et laissent alors Bernard. Autres séparations à Couzon, et c'est au final un trio qui rallie FSM à 16h55, entre chien et loup, après 56 km et 515 m de D+.
Tout est bien qui finit bien : les "particules" polluantes nous ont été indifférentes et nous avons réussi à "faire avec" le temps maussade. Comme nous devrons peut-être le faire lors du prochain Téléthon ?

Sortie du 19 novembre

Journée automnale "normale" avec un temps ni beau ni mauvais, ni froid ni chaud, ni pluvieux ni sec… Rien qui incite vraiment au vélo, mais rien qui l'empêche non plus ; si bien que le groupe 3 réussit à recruter 14 cyclos, dont 2 féminines, pour un parcours Dombes-Monts d’Or mi-roulant, mi-grimpant.
Ça commence par du quasi-plat : longue boucle de quelque 30 km sur le plateau de la Dombes en allant jusqu'à St-André-de-Corcy via Mionnay, puis en revenant vers la Saône via Civrieux et Genay. À peine un peu de bruine juste avant de traverser le pont de Neuville.
Il est 15h15 et c'est le moment de passer à la phase grimpette après ce bon échauffement. C'est précisément le moment où, pour diverses raisons, toutes aussi bonnes les unes que les autres, une majorité de cyclos choisit de raccourcir la sortie en évitant les Monts d'Or.
Il n'y en que 4 qui, même en cherchant bien, ne trouvent aucune raison de ne pas monter… et trouvent même que la température est idéale pour attaquer les 8 km à 5% de moyenne qui, par Poleymieux et la Base Militaire, vont les mener au sommet du Mont Verdun (600 m). Ce qu'ils font vaillamment et régulièrement tandis que des bancs de brume se forment dans les vallons et que le lointain Mont Blanc se perd peu à peu dans les nuages.
L'ami Christian devant rentrer au plus court, c'est un trio qui poursuit comme prévu en descendant à Limonest par la route des "S", en prenant jusqu'à St Fortunat la route de la Châtaignère toute imprégnée d'humidité, et en remontant au col de la Croix de Presle.
Descente prudente sur St Romain après avoir rejoint le hameau du Mont Thou, l'occasion de faire chauffer les freins sans trop se refroidir. Puis c'est l'arrivée à FSM à 17h, sans avoir besoin de feux ni de gilet jaune… Oui, ces 60 km assortis de 770 m de D+ étaient faisables en une après-midi d'automne. CQFD, surtout pour ceux qui ont raccourci leur parcours par crainte d'une arrivée nocturne.

Sortie du 12 novembre

Après la diète de samedi dernier, le retour du soleil aiguise l'appétit de nombreux cyclos. Pourquoi pas un petit tour en Dombes pour calmer raisonnablement cette fringale ?
15 cyclos, dont Suzanne et Odile, votent pour, et ça démarre.
D'abord rive droite de la Saône jusqu'à Trévoux. Première et quasi unique grimpette de la sortie pour arriver au-dessus de Reyrieux et aller direction nord vers le Limanda. Le temps d'apercevoir les briques rouges du château de Juis avec sa tour en forme de mitre, nous virons plein est en prenant le petit Chemin de la Pierre, tout humide et moussu en son milieu, qui nous amène à Ambérieux-en-Dombes.
Après quelque 5 km de ligne droite jusqu'à Monthieux, deux cyclos rentrent au plus court, les autres poursuivant vers St Marcel et le Casard. Pas de pèlerinage au Montellier cette fois, en espérant que cette entorse aux bons usages ne nous nuira pas…
Mais non ; le soleil, tout en faiblissant doucement, continue de nous accompagner : il fait miroiter les étangs, il illumine au loin le Mont Blanc, il offre son énergie aussi bien aux jeunes pousses de blé d'hiver découvrant le monde qu'aux cyclos qui veulent encore le découvrir… Et il en faut de l'énergie pour soutenir l'allure que donnent les bons rouleurs venus "se reposer" au groupe 3 !
Voilà la Saulsaie, Romanèche, Mionnay. Certains rejoignent directement leurs pénates et il en reste 6 pour finir par Sathonay-Village, histoire d'admirer les Monts d'Or au soleil couchant avant de plonger dans la pente de la montée de la Ruelle et dans la pénombre qui baigne déjà la place Jean-Moulin.
Arrivée peu avant 17h au bout de 69 km ensoleillés. Sûr qu'il est encore trop tôt pour hiberner (si jamais nous hibernons !)