La chance sourit aux Pédalées, car pour la 3ème de la série, la météo est encore favorable avec une température clémente et un soleil voilé.
Cette fois, c'est le club CASSC (Chassieu ASSociation Cyclo) qui donne RV aux pédaleurs dans la plaine de l'est lyonnais. Ce territoire est plutôt connu pour abriter le parc d'exposition (Eurexpo), des zones industrielles, et un réseau serré d'infrastructures de transport (plusieurs autoroutes, ligne TGV, aéroport Lyon-St-Exupéry…). Est-il envisageable d'y faire du vélo ? Eh bien oui ! Le CASSC s'est fait un honneur de relever le défi en fléchant avec soin plusieurs parcours route et VTT (et même marche), ce qui attirera plus de 450 amateurs au stade Romain Tisserand de Chassieu.
Départ groupé à 13h30 de la quarantaine de cyclos "route" de l’AC3F engagés pour la boucle de 50 km. Après avoir rejoint Genas, le tracé va consister en gros à faire le tour à bonne distance de l'aéroport Lyon-St-Exupéry, donc en nous donnant tout loisir d'observer atterrissages et décollages d'aéronefs.
Direction sud-est pour traverser St-Laurent-de-Mure, entrer en Isère et chevaucher la limite avec le département du Rhône. Passage à Satolas-et-Bonce, Charvieu-Chavagneux, Janneyrias, tous bourgs devenus plus urbains que ruraux avec le développement économique de la zone. Nous effleurons Villette d'Anthon par le sud avant de se diriger, par un savant tracé sur de petites routes, vers Pusignan où là, c'est même un sentier de terre battue (travaux obligent) qu'il faut prendre sur une courte distance. Notre peloton s'étant morcelé au fil des km et des feux, c'est notre dévoué Marcel M. qui mènera le dernier quintette jusqu’au bout.
Revoilà donc le stade de Chassieu, encore plus animé qu’au départ. Il faut reconnaître qu'après la (très relative) diète du samedi précédent à Caluire, le ravitaillement est ici aussi copieux que varié. Abondance de biens ne nuit pas, et surtout pas aux parlotes entre cyclos !
Nous n'aurions sans doute pas eu l'idée d'aller nous balader à vélo dans cette banlieue lyonnaise ; mais bien pris en mains par les cyclos "autochtones", nous avons pu la découvrir à petite vitesse et sur de petites routes, et nous la quittons avec quelques préjugés en moins. Mission accomplie pour le CASSC !
Il y a 6 ans
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