Après le récent été indien, voilà sans transition l'hiver en plein automne : il a neigeoté la veille, le froid est là et le verglas est possible. Donc, vélo au repos. Mais pas Bruno qui, grand adepte de footing dans les Monts d'Or, convie les amateurs de marche à venir arpenter avec lui son terrain de prédilection.
C'est ainsi que 18 cyclos reconvertis en randonneurs pédestres bien équipés, se retrouvent à 13h30 au Pont de Couzon rive droite. Un seul groupe (l'AC3F n'ayant pas encore défini de subtils niveaux dans le domaine de la marche…) avec exactement la moitié de féminines.
D'emblée, ça monte, et ça réchauffe ! D'abord Chemin de l’Écoran, source du Rochon, tunnels de carrière des Torelles qui nous rappellent la grande époque de la pierre jaune de Couzon, avec ses zones d'extraction et son charriage jusqu'à la Saône.
La montée se poursuit à l'abri en forêt sur un fin tapis de neige. Passage près d'une des quelque 300 cabornes des Monts d'Or, puis la grosse boule du radar "Palmier" plantée au sommet du Mont Thou (609 m) est en vue.
Sommes-nous repérés ? Nous nous approchons sans peur et sans reproche… mais nous arrêtons à distance respectable au niveau de la table d'orientation.
Petit vent froid, pieds dans quelques cm de neige, panorama plus visible sur la table de lave qu'en réel. Néanmoins, entre les nuages, des rayons de soleil illuminent Lyon et quelques parcelles de la Dombes. Bref arrêt seulement avant d'attaquer la descente côté St Romain. Pause à une autre caborne, passage au hameau de Montoux, à Salagon, puis descente rapide en sous-bois (en remarquant le petit abreuvoir à salamandres) jusqu'à St Romain.
Arrivée à Couzon à 16h35. Soit 3h pour faire une dizaine de km. L'allure fut modérée, ce qui permit les bavardages, mais régulière, ce qui permit de roder les mécaniques (humaines) pour la marche. Car qui sait si ce rodage ne va pas s'avérer bien utile pour envisager d'autres sorties pédestres vu l'hiver qui s'annonce ?
Il y a 6 ans